Suspicion d’anomalie lors des échographies ou tests prénatals : étude exploratoire de l’impact sur la dépression du post-partum et les relations précoces mère–bébé

Fiche du document

Date

2021

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Sujets proches Fr

Percussion (mécanique)

Citer ce document

Margot Denormandie et al., « Suspicion d’anomalie lors des échographies ou tests prénatals : étude exploratoire de l’impact sur la dépression du post-partum et les relations précoces mère–bébé », Périnatalité, ID : 10670/1.d90sub


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Le but de cette étude exploratoire était d’explorer l’impact des suspicions d’anomalies prénatales, postérieurement non confirmées, durant la grossesse sur les relations précoces mère–bébé et la dépression du post-partum. Le PostPartum Bonding Instrument, la Mother–Infant Bonding Scale et l’Edinburgh Postnatal Depression Scale ont été administrés à 209 mères âgées de 20 à 40 ans et ayant accouché dans les six derniers mois. Les mères ayant eu des suspicions d’anomalies n’ont pas un bonding global différent des mères du groupe témoin, mais elles présentent des scores significativement plus élevés sur certains items relatifs à un danger pour la relation mère–enfant. De plus, elles ont des scores plus élevés de symptômes de dépression du postpartum. Ce score est d’autant plus élevé lorsque l’annonce a été faite au premier trimestre de grossesse. Les résultats incitent à porter plus d’attention à l’impact potentiel de ces suspicions au niveau psychologique. Revenir après l’accouchement sur le vécu de celles-ci pourrait permettre de diminuer leur effet sur la prévalence des symptômes dépressifs.

This exploratory study aims at investigating the impact of suspected markers, subsequently unconfirmed, during pregnancy on early mother–child bonding and postpartum depression symptoms. The PostPartum Bonding Instrument, Mother–Infant Bonding Scale and Edinburgh Postnatal Depression Scale have been administered to 209 mothers, aged 20–40 years old, and having given birth in the last six months. Mothers who had suspected markers did not differ from the mothers of the control group in terms of global bonding scores, but some significant differences were found for items related to a danger in the mother–infant relationship. Moreover, they had higher post-partum depression symptom scores. The scores were even higher when the announcement of a suspected marker was made in the first trimester of pregnancy. These results highlight the need for paying more attention to the potential impact of these suspicions on a psychological level. Coming back to the experience of these suspicions after delivery could enable to reduce their impact on the prevalence of depression symptoms.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en