Deux chercheurs gallois sur le terrain français : une collaboration au long terme

Résumé Fr En

L’histoire médiévale française, et particulièrement celle de la Bretagne ducale, a dominé la vie de chercheur de Michael Jones dès ses années d’étudiant à Oxford. Ses publications, livres et articles, témoignent d’une carrière exceptionnelle. Bien que la plupart de ses travaux concernent la France, il a également trouvé le temps de se consacrer à d’importants projets en Angleterre, en tant qu’auteur, éditeur, parfois les deux. Retraité, il s’est intéressé à l’histoire locale de Norwell, sa paroisse. Il a par ailleurs édité de nombreux textes médiévaux. Depuis le début des années 1980, il a participé activement à notre équipe de recherche sur les manoirs et petits châteaux de Bretagne. Mais il a également contribué de manière significative à nos autres activités en France, y compris à l’important travail sur les maisons de ville de Cluny ainsi qu’à l’étude pluridisciplinaire du site du Yaudet. Chaque année il a contribué à un séminaire privé franco-britannique destiné à explorer les bâtiments domestiques seigneuriaux mineurs d’autres régions françaises. Ces séminaires ont donné lieu à la publication de trois volumes collectifs. Enfin, il a participé avec enthousiasme aux congrès annuels de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Bretagne (SHAB) dont il est actuellement le plus ancien membre siégeant dans le comité. Il y a publié de nombreux articles, dont les monographies de bâtiments seigneuriaux que nous présentions lors des congrès annuels. La SHAB a édité ou subventionné plusieurs de ses ouvrages consacrés à Jean IV. Cet article montre ainsi toute l’étendue de l’apport de Michael Jones à l’histoire médiévale.

French medieval history has dominated the professional life of Michael Jones from the moment he became a research student at Oxford. His published work, books and articles bear witness to an outstanding career. Whilst much of his work is concerned with France, he has also found time to devote to important projects in England, as author, editor, or both and, notably in retirement, the local history of the parish of which he is a resident. His editorial activity has also been greatly significant. From the early 1980s, he has been a lynchpin of a small team engaged in the research on the manor houses and smallest chateaux in Brittany. But that is not all, he has also contributed significantly to our other activities in France, including an important project on the townhouses of Cluny as well as the Le Yaudet project. In addition, he has participated annually and contributed to a private Franco-British seminar destined to explore the minor seigneurial domestic buildings of other French regions. These seminars have led to three published collective volumes. He has also been an enthusiastic participant in the annual Congrès of the Soc. d’Histoire et d’Archéologie de Bretagne [SHAB], the longest-serving member of its Comité. The SHAB has published, not only many articles deriving from Michael’s own work but also, almost annually, an article outlining our collective knowledge of a seigneurial building which we have presented to the Congrès. The SHAB has also published several of Michael’s monographs and provided encouragement and subventions for others. His total published output, both alone, and in collaboration with others, is remarkable.