Hermann Broch über die Figur des Siegers und die Frage der "demokratischen Propaganda" Hermann Broch about the figure of the winner and ‘democratic propaganda’ Hermann Broch, la figure du vainqueur et la « propagande démocratique » De En Fr

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2020

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Stephanie Baumann, « Hermann Broch, la figure du vainqueur et la « propagande démocratique » », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.d9ngsh


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Résumé De En Fr

Der Beitrag handelt von Hermann Brochs Überlegungen zu Faschismus und Demokratie. Wie gezeigt wird, finden sich in Kracauers und Brochs Texten trotz ihrer unterschiedlichen philosophischen und politischen Positionen einige gemeinsame Themen und Motive sowie vor allem eine Reflexion über die Moderne. Nach Brochs Analyse profitiert der Faschismus von dem zeitgenössischen Relativismus, indem er diesem eine Scheinethik, welche auf der Figur des Siegers gründet, entgegenhält. Diese ist dazu angetan, die spirituelle Obdachlosigkeit in der Moderne zu überdecken. Angesichts des Erfolgs der faschistischen Propaganda muss eine bloße Affirmation der Werte der Aufklärung scheitern. Es gilt daher, ihr mit einer „demokra-tischen Propaganda“ zu begegnen, die eine positive Form des Irrationalen nicht ausschließt. Dabei geht es vor allem um eine Entwertung des faschistischen Siegeskults.

L’article porte sur les réflexions de Hermann Broch au sujet du fascisme et de la démocratie. Malgré leur différence de sensibilité philosophique et politique, Kracauer et Broch partagent certaines problématiques et posent tous deux la question de la modernité. Selon Broch, le fascisme profite d’un contexte de relativisme en construisant une pseudo-éthique, centrée autour de la figure du vainqueur et supposée combler le vide éthique de la modernité. Face au succès de la propagande fasciste, il considère que la simple affirmation des valeurs des Lumières ne suffit pas. Il faudrait lui opposer une propagande démocratique qui assume une forme positive d’irrationalité et qui passerait par la dévalorisation du culte fasciste de la victoire.Der Beitrag handelt von Hermann Brochs Überlegungen zu Faschismus und Demokratie. Wie gezeigt wird, finden sich in Kracauers und Brochs Texten trotz ihrer unterschiedlichen philosophischen und politischen Positionen einige gemeinsame Themen und Motive sowie vor allem eine Reflexion über die Moderne. Nach Brochs Analyse profitiert der Faschismus von dem zeitgenössischen Relativismus, indem er diesem eine Scheinethik, welche auf der Figur des Siegers gründet, entgegenhält. Diese ist dazu angetan, die spirituelle Obdachlosigkeit in der Moderne zu überdecken. Angesichts des Erfolgs der faschistischen Propaganda muss eine bloße Affirmation der Werte der Aufklärung scheitern. Es gilt daher, ihr mit einer „demokratischen Propaganda“ zu begegnen, die eine positive Form des Irrationalen nicht ausschließt. Dabei geht es vor allem um eine Entwertung des faschistischen Siegeskults.The article focuses on Hermann Broch’s reflections on fascism and democracy. Despite their different philosophical and political sensitivities, Kracauer and Broch raise similar issues and both address the question of modernity. According to Broch, fascism takes advantage of a context of relativism by constructing a pseudo-ethics, centered around the figure of the winner and supposed to fill the ethical void of modernity. In view of the success of fascist propaganda, Broch suggests that merely asserting the values of the Enlightenment is not enough. It must be opposed to ‘democratic propaganda’, which assumes a positive form of irrationality and would have to imply the devaluation of the cult of victory.

L’article porte sur les réflexions de Hermann Broch au sujet du fascisme et de la démocratie. Malgré leur différence de sensibilité philosophique et politique, Kracauer et Broch partagent certaines problématiques et posent tous deux la question de la modernité. Selon Broch, le fascisme profite d’un contexte de relativisme en construisant une pseudo-éthique, centrée autour de la figure du vainqueur et supposée combler le vide éthique de la modernité. Face au succès de la propagande fasciste, il considère que la simple affirmation des valeurs des Lumières ne suffit pas. Il faudrait lui opposer une propagande démocratique qui assume une forme positive d’irrationalité et qui passerait par la dévalorisation du culte fasciste de la victoire.

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