Considérations sur la vie et sur la mort

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2020

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Paulette Letarte et al., « Considérations sur la vie et sur la mort », Revue française de psychanalyse, ID : 10670/1.d9slme


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L’auteur, à partir de la surprise de constater chez elle son ignorance inconsciente de la mort, souligne à quel point la mort est absente de l’inconscient, en particulier chez l’enfant en général, mais aussi chez une patiente suicidaire. Elle illustre cette dualité : connaissance consciente et méconnaissance inconsciente de la mort par ses conversations avec une dame fort âgée, 96 ans, chez qui elle ranime un projet : devenir la centenaire du quartier. Le mouvement dépressif qui la faisait se résigner s’estompe au fil des entretiens pour faire place à une solide volonté de vivre. On ne voit pas la trace de l’ombre de la « pulsion de mort » dans cet exemple.

Drawing on her surprise at noticing her own unconscious ignorance of death, the author emphasizes just how much death is absent from the unconscious, in children generally, but also in a suicidal patient. She illustrates this duality of conscious knowledge and unconscious ignorance of death through her conversations with a very old lady of 96, in whom she rekindled the project of becoming the centenarian of the district. The depressive movement that was making her resign herself to her lot was gradually replaced during the course of the sessions to a solid will to live. We cannot see the trace of the shadow of the “death drive” in this example.

Sorprendida de constatar en ella su ignorancia inconsciente de la muerte, la autora, pone de relieve cómo la muerte está ausente en el inconsciente, específicamente en los niños en general, pero también en una paciente suicidaria. Ella ilustra la dualidad : conocimiento consciente y desconocimiento inconsciente de la muerte a través de sus conversaciones con una mujer de edad muy avanzada, 96 años, en la que ella reanima un proyecto : ser la centenaria del barrio. El movimiento depresivo que provocaba su resignación va perdiendo peso a lo largo de las sesiones para dar cabida a una sólida voluntad de vivir. No hay rastros de la presencia de la “pulsión de muerte” en el ejemplo.

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