2017
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Windsor Yearbook of Access to Justice ; vol. 34 no. 2 (2017)
Copyright (c), 2017SarahHamill, PippaFeinstein
Sarah Hamill et al., « THE SILENCING OF QUEER VOICES IN THE LITIGATION OVER TRINITY WESTERN UNIVERSITY’S PROPOSED LAW SCHOOL », Windsor Yearbook of Access to Justice / Recueil annuel de Windsor d'accès à la justice, ID : 10.22329/wyaj.v34i2.5024
Dans cet article, l’auteure s’interroge sur la mesure dans laquelle le récent litige au sujet de l’agrément de la faculté de droit proposée par l’université Trinity Western tient compte des opinions des personnes queers. Elle soutient qu’un examen attentif de la façon dont les opinions des queers sont présentées dans ces décisions montre que, lorsque les voix de ces personnes ne sont pas exprimées ou le sont de façon marginale, les droits de celles-ci sont mal interprétés. Or, cette interprétation et cette compréhension erronées, qui découlent d’une présentation inadéquate des opinions des personnes queers, nuisent à la lutte pour l’égalité que ces personnes doivent constamment mener. C’est du moins ce que montre une analyse du discours. De l’avis de l’auteure, les tribunaux canadiens devraient s’efforcer de fonder leurs décisions concernant les droits à l’égalité des personnes queers sur les expériences vécues par celles-ci. À cet égard, elle estime que le jugement dissident qu’a rendu la juge L’Heureux-Dubé dans l’arrêt Université Trinity Western c. British Columbia College of Teachers constitue un modèle inspirant en vue des prochaines décisions que les tribunaux seront appelés à rendre au sujet des droits à l’égalité des personnes queers.