8 échantillons de recherches en SHS : Fouilles du Château d'Albon (Drôme)

Fiche du document

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
https://www.canal-u.tv/node/109553

Organisation

FMSH

Licence

Tous droits réservés Laurent Maget - CNRS



Sujets proches Fr

Site

Citer ce document

Santé maladie malheur (SMM) : centre de productions multimédias anthropologiques CNRS-MNHN-Musée de l'Homme Paris, « 8 échantillons de recherches en SHS : Fouilles du Château d'Albon (Drôme) », Canal-U, la vidéothèque de l'enseignement supérieur, ID : 10.60527/8f1z-c643


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Jean-Michel Poisson - Histoire-Archéologie / LABORATOIRE CIHAMRésultat des fouilles du site d’Albon (Drôme), motte médiévale dont on ne connaissaitjadis que la tour.TEXTE INTÉGRAL (audiotypie) :Jean-Michel Poisson :Je me suis intéressé au site d'Albon dans le cadre d'une enquête beaucoup plus vaste surles fortifications médiévales, sur les châteaux, et en particulier une catégorie tout à faitétonnante de châteaux médiévaux que sont les fortifications de terre, à l'intérieurdesquelles se trouvent les mottes qui sont les fortifications les plus connues dans cettecatégorie de fortifications de terre médiévale.Alors sur le site, avant que nous ne commencions à travailler, n’était visible que la motte,cad ce tertre artificiel placé sur ce rebord de terrasse naturelle, et la tour de pierre qui étaitconstruite dessus, et autour, rien n’était visible, ce qui avait d’ailleurs fait penser depuislongtemps que l’élément unique du site était représenté par cette tour sur motte.La microphotographie de la surface du sol, notamment lorsqu’elle a été enregistrée trèsprécisément par les courbes de niveaux, nous a permis de connaître un certain nombred’indices sur la présence de vestiges enfouis qui se manifestaient par de très légersmouvements de terrain, d’anomalies on peut dire, qui nous ont guidé lors des premièrescampagnes sur les premiers sondages.Alors à partir de ça, bien sur, nous n’avons pas tout de suite entrepris des fouilles en aireouverte, nous avons d’abord fait des sondages pour savoir dans quelle direction aller, etc’est à partir de ces sondages et donc des premières découvertes que nous avons étendula fouille, de façon classique, en aire ouverte continue.Le premier secteur où nous avons travaillé s’est révélé être le secteur de la chapellecastrale ; c’est un bâtiment qui se trouve donc au nord de la motte, un bâtiment qui estorienté est/ouest, avec une abside à l’est, et qui est donc implanté au contact de la motte,au nord.À l’ouest de la motte, nous avons procédé exactement de la même façon, c’est là quenous avons mis au jour un très important bâtiment, de 40m de long sur 10m de large, quicompose donc une grande aile palatiale, un palais divisé en deux parties, une grande salleseigneuriale et une pièce, plus réduite, d’appartement privé.Quelles sont ses origines ? Non seulement ses origines historiques, mais même sesorigines matérielles.Dans quelles conditions se réalise cette implantation d’une famille aristocratique modeste ?De quelle façon elle va créer un site central autour duquel elle va rayonner, acquérir deterres, des domaines, des droits qui vont ensuite constituer cette grande principauté ?C’est finalement ces questions là que nous nous posions, et ce sont finalement lesréponses les plus importantes que l’on peut donner, et non seulement aux chercheurs,mais également à la population ; aujourd’hui encore, on se sent dauphinois, même si cen’est plus une réalité indépendante depuis le milieu du 14° siècle. Et cette question desorigines est particulièrement intéressante.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en