Le geste théâtral, entre présence et évanescence : étude d’un cas-limite avec le beau geste cyranesque

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19 février 2025

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Clémence Caritté, « Le geste théâtral, entre présence et évanescence : étude d’un cas-limite avec le beau geste cyranesque », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.70551/YAXH4888


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Résumé En Fr

In Rostand’s Cyrano de Bergerac (1897), the “beaux gestes” made by the eponymous character are highly paradoxical. Even though the very text implies a demonstrative acting for the star actor, Cyrano makes several concrete gestures off stage, which are very important and full of panache. Often invisible, these “fine gestures” all have a great moral dimension. They offer a borderline case of theatrical gesture which asks us the following question: what is the most accurate and most powerful manner to stage them? In this article, I compare eight French contemporary stage directors’ choices in order to show the modernity of Rostand’s play: its uniqueness helps us to define what a theatrical gesture is or can be.

La pièce Cyrano de Bergerac (1897) d’Edmond Rostand offre un curieux paradoxe. Alors que son texte même implique un jeu très démonstratif de la part du comédien jouant le personnage éponyme, les véritables gestes cyranesques figurent moins l’incarnation concrète du héros que la traduction du panache et se situent, pour un nombre non négligeable d’entre eux, hors-scène. Ces « beaux gestes », souvent invisibles et dotés d’une dimension tout intérieure, posent la question des moyens à mettre en œuvre pour les restituer avec le plus de justesse et d'efficacité scéniques possible. Ce n’est qu’en comparant les choix effectués par huit metteurs en scène contemporains que l’on peut être amené pleinement à saisir la modernité de l’œuvre rostandienne. Celle-ci, en proposant un cas-limite de geste théâtral, repousse les bornes fixées par la tradition et conduit à réévaluer et redéfinir ce que l’on entend habituellement par geste au théâtre.

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