14 décembre 2021
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Minh-Châu Nguyễn, « Glottalisation, oppositions tonales et intonation : étude expérimentale du dialecte muong de Kim Thuong », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.dc85ed...
Toutes les langues de la branche viétique de la famille austroasiatique possèdent au moins un ton glottalisé. La présente thèse se concentre sur l'une de ces langues : le muong (en orthographe vietnamienne : Mường, endonyme : /mon³/), parlé à Kim Thuong (Phu Tho, Vietnam). Vingt locuteurs ont enregistré douze ensembles minimaux des cinq tons des syllabes sans occlusives finales, et trois paires minimales des deux tons des syllabes à occlusives finales, dans deux conditions : à l'isolée et dans une phrase-cadre. Les signaux acoustiques et électroglottographiques recueillis permettent d'estimer fréquence fondamentale, quotient ouvert et durée. Ces paramètres sont comparés entre tons, entre conditions expérimentales et entre locuteurs, afin de parvenir à une meilleure compréhension de la glottalisation en tant que caractéristique d'un ton lexical. Tout d'abord, les allotones du ton phonologiquement glottalisé en muong (le ton 4) sont classés sur des bases phonétiques. Il est tentant d'opposer ce ton, caractérisé par la présence régulière d'une voix craquée, avec les tons B2 et C2 du vietnamien du nord (avec lequel le muong est en contact linguistique soutenu), caractérisés par une constriction glottale. Cependant, une analyse phonologique du ton 4 comme prototypede " ton en voix craquée " masquerait la complexité des faits : le ton 4 fait partie d'un système au sein duquel il n'est pas défini exclusivement par un type de phonation. En outre, la plage de variation allotonique du ton 4 comprend des cas de constriction glottale. Une nomenclature phonétique des types de glottalisation sert de base à la description du ton 4 et de son interaction avec l'intonation.