2018
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Véronique François, « Création, renouvellement ou disparition des ateliers de potier en Thrace de l’époque byzantine jusqu’au début du XXe siècle », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.dcb542...
Dans le monde byzantin, pour pratiquer son métier de façon satisfaisante et rentable, le potier était libre de choisir son lieu de travail. Plusieurs critères devaient être réunis. La facilité d’approvisionnement en matières premières était primordiale. L’existence d’une clientèle locale ou régionale dotée d’un potentiel d’achat satisfaisant était également un facteur déterminant. Enfin un accès aisé aux principales voies de transport terrestres, maritimes ou fluviales assurait la bonne distribution des poteries. Si le lieu d’implantation de l’atelier relevait du choix du potier, la durée de fonctionnement de l’officine était soumise à bien des aléas dont ne repérons aujourd’hui qu’un faible nombre. Il est en effet difficile d’apprécier les mouvements de croissance ou de déclin de l’activité potière. L’examen de l’artisanat de la terre en Thrace, à l’époque byzantine puis du XVIe au début du XXe siècle, permet d’appréhender ces thèmes.