The Construction of Place in the U.S. Great Plains : Colonial Appropriations and Rural Settlement (Kansas, 1870-1930) La construction du local dans les Grandes Plaines des Etats-Unis : appropriations coloniales et enracinement rural (Kansas, 1870-1930) En Fr

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15 décembre 2023

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Emmanuel Falguières, « La construction du local dans les Grandes Plaines des Etats-Unis : appropriations coloniales et enracinement rural (Kansas, 1870-1930) », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.dcc57c...


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Résumé En Fr

This dissertation aims at understanding the construction of locality by settlers on the American Great Plains. Based on the history of western Kansas between 1870 to 1930, our work distinguishes between two colonial appropriations. The first one connects landownership to the social constitution of rural neighborhoods and local governments. The second appropriation is cultural and involves the rise of local history, and its cartography, in rural communities. These appropriations are part and parcel of the construction of the local: that is the production of space, of a certain administrative scale, mostly based on the county, and the production of place or locality through historical narratives. This construction of the local does not only involve local organizations but is a constant negotiation between the settlers and outside parties like the federal state, commercial interests, or urban universities. Form the movements of the U.S. land offices on the Frontier in the 1870s to the dedication of pioneer monuments in the 1910s, our work helps to grasp the reasons of the permanence of rural communities on the Great Plains. It studies how they could grow their roots in those places to build socially stable rural neighborhoods before the trials of the Dust Bowl.

Cette thèse étudie l’histoire des soixante premières années de la colonisation des Grandes Plaines des États-Unis en s’intéressant à la construction du local par les migrants non- amérindiens dans la ruralité des plaines de l’ouest du Kansas entre 1870 et 1930. Nous proposons de distinguer deux appropriations du territoire : la première est centrée sur la structuration des voisinage ruraux par la propriété de la terre agricole ; la seconde s’intéresse à l’émergence de l’histoire locale des communautés rurales dans les plaines et à l’importance de la carte dans ces récits. À travers ces deux appropriations, les nouveaux habitants négocient avec des interlocuteurs extérieurs à la ruralité, comme l’État fédéral, l’État du Kansas, les universités ou la société historique du Kansas, une construction du local, tant par la fabrication administrative des collectivités locales, comme les comtés, que par la production de récits historiques tels qu’ils se posent aux localités nouvellement créées et tels qu’elles se les approprient. La thèse permet de saisir les mécanismes de la pérennisation des communautés rurales des Grandes Plaines par leur enracinement au sein d’un territoire en proposant un arc argumentatif qui part de la distribution des terres publiques des bureaux du cadastre fédéraux dans les années 1870 jusqu’à la construction de monuments commémoratifs aux pionniers dans les années 1910. Le travail se clôt dans la décennie suivant la Première Guerre Mondiale avec une catégorie du local devenue une donnée admise d’une campagne stabilisée, alors que se rapproche la Grande Dépression et les tempêtes de poussière des années 1930.

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