What appropriation of the law by children's literature? Quelle appropriation de la loi par la littérature de jeunesse ? En Fr

Fiche du document

Date

12 octobre 2022

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes



Sujets proches Fr

Enfant Enfance Progéniture

Citer ce document

Kathy Similowski et al., « Quelle appropriation de la loi par la littérature de jeunesse ? », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.dcnwev


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Traditionally, children's literature presents ordinary family situations, close to the child's experience. It contributes to their education and development by showing a child growing up within a supportive family unit. This reassuring universe is the one desired by society, which has gradually organised the legal conditions defining, first with regard to the father and then jointly with regard to both parents, an authority imbued with rights and duties, the aim of which is the child's interest (art. 371-1 of the Civil Code). From the end of the 19th century onwards, this protection of children was built up through a legal arsenal intended by a 'protective state', calling into question the omnipotence of the father, punishing violence, assaults and attacks on children and increasing the penalties when the perpetrator of the offence is an ascendant. These laws, which aim to ensure the protection of children, including in the family sphere, remind us that the latter can be a place of abuse. We wonder how children's literature deals with this sensitive subject?This paper aims to answer two questions through the study of a body of work aimed at primary school children: What do literary texts say about the law when they talk about sexual violence within the family? How do the works express the law on this traumatic subject without traumatising the young reader?

Traditionnellement, la littérature de jeunesse présente des situations familiales ordinaires, proches du vécu du l’enfant. Elle participe alors à son éducation et contribue à son épanouissement en montrant un enfant grandissant au sein d’une cellule familiale qui le soutient. Cet univers rassurant est celui voulu par la société qui a organisé progressivement les conditions juridiques définissant, d’abord à l’égard du père puis conjointement à l’égard des deux parents, une autorité emprunte de droits et de devoirs, ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant (art. 371-1 du Code Civil). À partir de la fin du XIXe siècle, cette protection de l’enfance s’est construite à travers un arsenal juridique voulu par un « État protecteur », remettant en cause la toute-puissance paternelle, réprimant les violences, voies de faits et attentats commis contre les enfants et aggravant les sanctions lorsque l’auteur du délit est un ascendant. Ces lois, qui ont pour objectif d’assurer la protection des enfants y compris dans la sphère familiale, rappellent que cette dernière peut être le lieu de maltraitances. Nous nous interrogeons sur la manière dont la littérature de jeunesse porte ce sujet sensible ?Cette communication se propose de répondre à deux questions à travers l’étude d’un corpus d’œuvres destiné aux enfants d’école primaire : Que disent les textes littéraires du droit lorsqu’ils parlent des violences sexuelles à l’intérieur de la famille ? Comment les ouvrages disent-ils le droit sur ce sujet traumatisant sans traumatiser le jeune lecteur ?

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en