À la recherche d’une mémoire collective : lorsque l’intime lutte contre l’oubli dans trois documentaires chiliens : Reinalda del Carmen, mi mamá y yo, (2005) Lorena Giachino, Calle Santa Fe, (2007) Carmen Castillo, Allende mi abuelo Allende, (2015) Marcia Tambutti

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23 juin 2022

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Alice Valls, « À la recherche d’une mémoire collective : lorsque l’intime lutte contre l’oubli dans trois documentaires chiliens : Reinalda del Carmen, mi mamá y yo, (2005) Lorena Giachino, Calle Santa Fe, (2007) Carmen Castillo, Allende mi abuelo Allende, (2015) Marcia Tambutti », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.dcxirc


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Afin de comprendre la légitimité de la parole intime dans une mémoire collective, le travail du mémoire se penchera sur une étude à la fois esthétique des documentaires présentés, psychanalytique et sociologique. Ces trois axes permettent à la fois de comprendre le positionnement des cinéastes dans l’histoire chilienne récente, de comprendre comment définir l’intime dans le cinéma documentaire et comment la mémoire collective trouve un nouvel écho dans les documentaires du corpus. L’étude se découpe en trois parties permettant de s’intéresser aux différentes strates de la mémoire intime et collective présentées au sein des documentaires du corpus. La première partie « Réinventer son pays » revient sur les manières de susciter le passé national par des outils historiques publics et privés tels que les archives et les photographies. Dans un second temps, il sera observé la manière de déambuler dans des espaces « mémorialisés » et au sein de lieux que les cinéastes tentent de récupérer.La seconde partie « Le passé qui n’aimait pas les femmes » traite davantage d’une perception critique de la mémoire collective, où est émis l’hypothèse que consciemment la mémoire des femmes a été effacée. À cette récupération de la mémoire, sera observée l’ambiguïté d’une double représentation entre être cinéaste et être femme qui démontre que l’appropriation de la mémoire collective passe aussi par une réappropriation de son identité. La troisième partie « Filmer le collectif par l’intime » permet de cerner la frontière entre les différents groupes d’individus, notamment la famille et comment les cinéastes deviennent actrices d’une parole entre l’intime et le public. Dans cette partie, nous nous attarderons sur les voix, les témoignages et les silences qui permettent de penser qu’il existe une artificialité dans la représentation intime et que cette parole contribue à un acte collectif et politique.

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