Les peintres décorateurs au service de l’aristocratie romaine à la fin de la République

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2011

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Gilles Sauron, « Les peintres décorateurs au service de l’aristocratie romaine à la fin de la République », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques (documents), ID : 10670/1.dd1460...


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La révolution décorative que connaît le revêtement des parois des maisons romaines vers 100 avant J.-C., autrement dit le passage du premier au deuxième style pompéien, consistant à substituer à la technique du stuc moulé et peint celle de la peinture à fresque sur enduit lisse, est sans doute liée à l'arrivée à Rome des peintres « scénographes », chargés par les magistrats de compléter les scènes provisoires de Rome de décors peints représentant des architectures vues en perspectives. La seconde révolution décorative, vers 80 avant J.-C., qui a consisté à compliquer l’iconographie des fresques de nombreux thèmes nouveaux (rotondes parfois vides, rideaux noirs baissés, portiques sans toit etc.) est sans doute due à l’initiative de membres de l’oligarchie romaine, intéressés à s'entourer dans le cadre de leur vie privée d’allégories picturales. Si les peintres grecs auxquels ceux-ci ont fait appel étaient caractérisés par la virtuosité et l’extrême spécialisation de leur pratique professionnelle (ainsi, les « scénographes » ont sans doute été aidés par des peintres « anthropographes » pour réaliser un genre de décor plus rare, que Vitruve désigne du nom de « mégalographie »), l’examen du contenu des fresques qu’ils réalisaient amène à conclure qu’ils devaient obéir à des commandes très détaillées et qu’ils n’étaient probablement pas informés de leur signification.

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