13 octobre 2022
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0294-0442
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1969-6108
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/embargoedAccess
Peter D. Mathews, « A. S. Byatt’s “On the Day that E. M. Forster Died” and the Ambivalence of Connection », Journal of the Short Story in English, ID : 10670/1.ddcx7f
Dans sa nouvelle “On the Day that E. M. Forster Died”, publiée pour la première fois en 1983 et incluse dans son recueil de 1987 Sugar and Other Stories, A. S. Byatt utilise sa narratrice, Mrs Smith, pour examiner les limites de la célèbre exhortation de Forster “only connect”. Les réserves de Byatt remontent à ses débuts en tant qu’écrivaine, du scepticisme qu’elle exprime à propos des restrictions formelles du roman moderniste dans son introduction de 1991 à The Shadow of the Sun à ses réflexions sur sa lutte de longue date avec les hypothèses de la critique leavisite qui ont d’abord façonné son état d’esprit en tant qu’érudit littéraire. Ce qui est particulièrement gênant pour elle dans cette philosophie, c’est qu’elle impose au lecteur (surtout à la lectrice) un impératif de connexion qui ne laisse aucune liberté de déconnecter, de choisir ou de développer un espace qui lui serait propre. En utilisant la nouvelle de Byatt comme point de départ, cet article examine comment l’écrivaine développe un contraste sans équivoque entre ce qui relève selon elle des impératifs conjonctifs de Forster et D. H. Lawrence, et, d’autre part, de l’espace de liberté et de déconnexion ouvert par George Eliot et Iris Murdoch.