When the “line” ends in a “loop”. The paradoxes of the bridge in Francis Alÿs' Bridge / Puente (2006) and Don't cross the bridge before you get to the river (2008) Cuando las líneas desvanecen. Paradojas de las figuras del puente en las obras de Francis Alÿs, Bridge / Puente (2006) y Don't cross the bridge before you get to the river (2008) Quand « la ligne part en queue de poisson ». Paradoxes des figures de pont dans les œuvres de Francis Alÿs, Bridge / Puente (2006) et Don’t cross the bridge before you get to the river (2008) En Es Fr

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1 avril 2019

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Antoine Ducoux, « Quand « la ligne part en queue de poisson ». Paradoxes des figures de pont dans les œuvres de Francis Alÿs, Bridge / Puente (2006) et Don’t cross the bridge before you get to the river (2008) », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10.4000/trans.2443


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Résumé En Es Fr

Is it the artist’s role to bridge the gaps between peoples? Belgian artist Francis Alÿs’ figures of crossing and passages take the form of unfinished structures around which the artist builds an unstable symbolic dramaturgy. The work of art puzzles the spectator by multiplying paradoxes and logical conundrums. This article is a study of the works Bridge / Puente (2006) and Don’t cross the bridge before you get to the river (2008). It aims to explore the ambivalence of a "bizarre" project whose implementing has faced important political constraints. By building bridges that are both real and imaginary, Francis Alÿs points to the utopian horizon of a bridge unifying peoples, while refusing to actualize it. The core of this symbolical system lies in the idea of “play”, which contrasts the idea of enclosure with the idea of a lack that is meant to trigger the spectator’s desire and imagination.

¿El papel del artista es construir puentes y colmar las brechas entre los pueblos? Las figuras del cruce y del tránsito en las obras del artista belga Francis Alÿs son edificios inacabados, alrededor de los cuales el artista construye una dramaturgia simbólica inestable, que confunde al espectador multiplicando las paradojas y los impasses lógicos. Este artículo propone un estudio de las obras Bridge/Puente (2006) y Don't cross the bridge before you get to the river (2008). Su objetivo es explorar la ambivalencia de un método " bizarro " que se ha enfrentado a auténticas restricciones políticas. Al construir puentes que son tanto reales como imaginarios, Francis Alÿs señala hacia el horizonte utópico de un vínculo entre los pueblos, mientras se niega a actualizarlo. En el corazón de este sistema simbólico, la idea de "juego" es primordial porque a la idea de cierre, de relleno, opone una economía de la carencia, que permite despertar el ensueño del espectador.

Le rôle de l’artiste est-il de bâtir des ponts et de combler les fossés entre les peuples ? Les figures de la traversée et du passage dans les œuvres de l’artiste belge Francis Alÿs sont des édifices inachevés, autour desquels l’artiste construit une dramaturgie symbolique instable, qui déroute le spectateur en multipliant les paradoxes et les impasses logiques. Cet article propose une étude des œuvres Bridge/Puente (2006) et Don’t cross the bridge before you get to the river (2008). Son objectif est d’explorer les ambivalences d’une démarche « bizarre » qui s’est confrontée à de véritables contraintes d’ordre politique. En bâtissant des ponts à la fois réels et imaginaires, Francis Alÿs fait signe vers l’horizon utopique d’un lien entre les peuples, tout en refusant de l’actualiser. Au cœur de ce système symbolique, l’idée de « jeu » est primordiale car elle oppose à l’idée de clôture, de comblement, une économie du manque, qui permet de susciter la rêverie du spectateur.

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