A new method for processing and analyzing urban bicycle GPS tracks Traitement et analyse de traces GPS vélo en milieu urbain En Fr

Résumé En Fr

In France, there has been a significant increase of up to 30% in the daily use of bicycles in urban areas. This change is attributed to three factors: (i) awareness of climate change (Brand et al., 2021), (ii) post-COVID behavior changes (Furno et al., 2022), and (iii) improved cycling infrastructure (Faghih-Imani et al., 2017). This shift towards a more sustainable mode of transportation directly results in reduced use of motor vehicles, thus affecting modal shift.Integrating this new mode of active transport into static multimodal travel models is important for a better representation of modal shift and evaluation of mobility infrastructure. Unlike motorized transport systems, data on cyclists' habits and preferences in daily travel are limited. This limitation, in the context of a major update to the Multimodal Multi-partner Model (MMM) in Gironde, led Bordeaux Metropole to conduct a survey on cycling practices in its territory. This survey was based on collecting GPS traces to track cyclists' journeys and record their behavior, including travel speeds by segment.This voluntary effort required participants to register and share their daily cycling traces using a GPS-based data recorder installed on their mobile phones. Given that GPS trace accuracy varies depending on the phone, it was necessary to correct these traces to best match them with the cycling network, i.e., the correct segment. The objective of this study is to develop an innovative method for associating GPS traces with the network, to then aggregate and analyze speeds and travel behaviors based on various parameters: cycling infrastructure, elevation, type of bike, age, gender, etc.

En France, on observe une augmentation significative, allant jusqu'à 30 %, de l'utilisation quotidienne du vélo en milieu urbain. Ce changement est attribué à trois facteurs : (i) la sensibilisation au changement climatique (Brand et al., 2021), (ii) les changements de comportement post-COVID (Furno et al., 2022), et (iii) l'amélioration de l'infrastructure cyclable (Faghih-Imani et al., 2017). Cette transition vers un mode de mobilité plus durable se traduit directement par une diminution de l'utilisation des véhicules motorisés et donc un changement dans le report modal.Intégrer ce nouveau mode de transport doux dans les modèles statiques multimodaux de déplacements est important pour une meilleure représentation du report modal et une évaluation de l'infrastructure de mobilité. Contrairement aux systèmes de transport motorisés, les données sur les habitudes et les préférences des cyclistes dans les déplacements quotidiens sont limitées. Cette limitation, dans le contexte de la mise à jour majeure du Modèle Multimodal Multi-partenarial (MMM) Girondin, a conduit Bordeaux Métropole à lancer une enquête sur la pratique du vélo sur son territoire, basée sur la collecte de traces GPS pour suivre les trajets des cyclistes et enregistrer leur comportement, dont les vitesses de déplacement par tronçon.Cet effort centré sur le volontariat a nécessité que les participants s'enregistrent et partagent leurs traces cyclables quotidiennes en utilisant un enregistreur de données basé sur le GPS installé sur leurs téléphones portables. Étant donné que la précision des traces GPS varie en fonction des téléphones, il a été nécessaire de les corriger pour les associer au mieux avec le réseau cyclable, c'est-à-dire le bon tronçon. L'objectif de cette étude est de développer une méthode novatrice pour l'association des traces GPS au réseau, afin de pouvoir ensuite agréger et analyser les vitesses et comportements de déplacement en fonction de différents paramètres : aménagements cyclables, dénivelé, type de vélo, âge, genre, etc.