Témoignage d'une salariée des chantiers navals de La Seyne-sur-Mer sur les luttes contre la fermeture de l'entreprise

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13 décembre 2001

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Archives sonores autour des femmes et des chantiers de La Seyne-sur-Mer

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Yollande Le Gallo et al., « Témoignage d'une salariée des chantiers navals de La Seyne-sur-Mer sur les luttes contre la fermeture de l'entreprise », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.dfkw00


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Résumé 0

L'informatrice est entrée aux chantiers navals de La Seyne-sur-Mer en 1970 et en est partie en 1988. L'annonce de la fermeture des chantiers l'a surprise et elle a participé à des grèves, notamment celle pour réintégrer "les 500" (premiers licenciés). Ces derniers ont ensuite été reconvertis. Les chantiers navals de La Ciotat et ceux de La Seyne-sur-Mer étaient très différents bien qu'ils aient été regroupés. L'informatrice a démissionné des chantiers navals un an avant leur fermeture. Elle explique le déroulement de sa carrière après son travail aux chantiers et elle parle de l'ambiance aux chantiers navals de La Ciotat auxquels elle a travaillé lors de leur fusion avec ceux de La Seyne-sur-Mer (NORMED). Elle raconte la fermeture des chantiers navals de La Ciotat et elle détaille les différences entre les chantiers navals de La Ciotat et ceux de La Seyne-sur-Mer, notamment la combativité des ouvriers. Elle exprime son émotion lorsqu'elle voit l'emplacement désert où étaient bâtis les chantiers navals de La Seyne-sur-Mer désormais détruits. L'informatrice a déménagé de La Seyne-sur-Mer quand les chantiers navals ont été fermés car pour elle, la ville ne représentait plus rien sans cette entreprise. Elle parle des luttes qu'elle a menées pour empêcher sa fermeture. L'informatrice parle ensuite de ses activités extra-professionnelles et des avantages sociaux liés aux chantiers. Elle raconte comment se déroulait le jour de paye des ouvriers avant et au début de la création des banques et elle parle de ses relations avec les hommes et les femmes des chantiers navals. Pour terminer l'entretien, l'informatrice exprime son regret de la fermeture des chantiers qui avaient l'avantage de fournir du travail à beaucoup de personnes.

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