Caractère différentiel et relation d'équivalence entre VOIR et REGARDER

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Corinne Ozouf, « Caractère différentiel et relation d'équivalence entre VOIR et REGARDER », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.dgpf0q


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Résumé Fr

Le rapprochement entre les verbes voir et regarder tient au fait qu’ils désignent un même type de perception sensorielle. Pour autant, ils n’en explicitent pas les mêmes aspects, le cas le plus évident étant celui de l’emploi en contraste, c’est-à-dire un emploi en termes d’opposition sur l’axe syntagmatique, où s’élabore une complémentarité entre eux. De manière générale, la confrontation des verbes révèle leur caractère distinctif, d’où une impossibilité de commuter, qui se traduit d’ailleurs diversement. Ainsi, en co-texte neutre, c’est-à-dire un co-texte autorisant l’insertion de l’un ou l’autre des verbes, le sémantisme des verbes s’oppose à la commutation, entraînant un changement de signification. Mais le co-texte lui-même est capable d’opposition à toute commutation, étant donné qu’il participe activement à la construction du sens en interaction avec l’ensemble des propriétés syntactico-sémantiques du verbe. En-deçà de cette disjonction, des rapprochements sémantiques sont possibles entre les verbes mais au prix de fortes contraintes co-textuelles. La particularité est que la commutation ne s’applique pas de manière égale entre les verbes : le co-texte favorise systématiquement un glissement de sens de voir vers regarder, même lorsque regarder permute avec voiri.

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