4 avril 2024
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Tom Partouche, « Macbeth, ou la rationalisation du crime », HAL-SHS : littérature, ID : 10.58079/w5xf
Si l’Écosse médiévale racontée par le Barde peut paraître bien lointaine au criminologue contemporain, les tragédies shakespeariennes témoignent pourtant d’une perception du phénomène criminel à l’acuité troublante. Quatre siècles après la première publication de Macbeth, en 1623, il semble ainsi opportun d’en proposer une lecture plus moderne que celles qu’en firent les pères de la criminologie. Si, aujourd’hui, leurs théories sont largement battues en brèche, il n’en demeure pas moins que William Shakespeare les précède et ne saurait souffrir une analyse à l’aune du seul prisme de la physiognomonie mais nécessite une analyse psychologique et sociale qui n’avait vraisemblablement pas échappé au dramaturge.