Choisir le squat comme tactique de résistance individuelle des personnes exilées « sans droits » face aux processus de relégation et de sujétion

Fiche du document

Date

13 novembre 2023

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Julie Lavayssiere, « Choisir le squat comme tactique de résistance individuelle des personnes exilées « sans droits » face aux processus de relégation et de sujétion », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.dh21a3


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Dans le cadre de cette communication, je souhaiterai interroger les raisons qui poussent les personnes exilées à se tourner vers l’habitat en squat, un habitat précaire marqué par des conditions de vie dégradées, l’instabilité domiciliaire, la promiscuité et le manque d’intimité. Je souhaiterai notamment interroger le choix d’intégrer un squat comme signe d’une tactique de résistance individuelle, quand cette décision marque le refus d’une autre forme d’habitat, plus ou moins précaire elle aussi. Je me baserai principalement sur un terrain mené dans un squat du département du Val-de-Marne qui abrite actuellement, dans un ancien bâtiment de bureaux, près de 400 personnes exilées (hommes, femmes et enfants) aux statuts administratifs variés (demandeur•ses d’asile, sans-papiers, réfugié•es statutaires) et pour lesquelles le squat intervient à différents moments de leurs parcours en France « que précèdent ou suivent d’autres formes de logement temporaire » (Bouillon 2009, 61).

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en