Le chat et la sorcière: des premières attestations de l’adoration du chat-diable jusqu’au chat des procès de sorcellerie et des traités de démonologie

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31 décembre 2019

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Claudia Tassone, « Le chat et la sorcière: des premières attestations de l’adoration du chat-diable jusqu’au chat des procès de sorcellerie et des traités de démonologie », HAL-SHS : littérature, ID : 10.1075/rein.00031.tas


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Résumé Fr

Si de nos jours l’image du chat est entourée d’ambiguïté, puisque dans l’imaginaire collectif cette bête représente d’un côté le tendre ami de l’homme, de l’autre le fidèle serviteur du diable, cela est probablement dû à l’imaginaire qu’inspire le Moyen Âge. Tel est du moins le cliché qui alimente nos représentations modernes, où le chat est souvent considéré comme le compagnon par excellence de la sorcière. À l’aide de sources du domaine juridique et démonologique, cette étude se propose donc de reparcourir la naissance et le développement du cliché du chat diabolique. On s’arrêtera sur les premières mentions du chat-diable, adoré par les hérétiques de diverses sectes, et sur les premiers procès de sorcellerie qui ont eu lieu en Suisse, dans le canton de Vaud, où le chat occupe une place de prestige parmi les animaux infernaux. On touchera aussi à la question de la métamorphose des sorcières, abordée surtout dans les traités de démonologie plus tardifs, qui a peut-être renforcé le lien déjà fort entre le chat et la sorcière d’une telle façon qu’il a pu traverser les siècles.

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