Quand les émotions nous socialisent : vivre ensemble

Résumé 0

Depuis la rentrée de 2015, la notion de « sensibilité » a fait son entrée dans le programme d’enseignement moral et civique (EMC) à l’école élémentaire. Cela intègre tout ce qui relève de la question des émotions et de l’éducation, constituant ce qu’on appelle aujourd’hui « les sciences affectives». Cette notion est particulièrement importante à l’heure actuelle, il semble donc impératif de la prendre en compte. Cela afin de trouver un équilibre, entre les enseignements que dispensent ceux qui en ont la charge et les émotions que ressentent ceux qui les reçoivent. Selon ma propre perception, une difficulté peut survenir lorsqu’il va falloir faire comprendre aux enfants que leurs camarades peuvent ressentir d’autres émotions que celles qu’ils ressentent eux-mêmes (cela comprend le fait d’avoir acquis la capacité d’empathie). En outre, ils devront accepter le fait que leur parole va devoir s’inscrire dans un mouvement éthique et bienveillant (respecter les règles qui régissent notre société et donc, autrui). À travers ce travail, je vais donc traiter les questions du rapport et respect des autres, de la compréhension des émotions, mais également de celles concernant l’identité propre. Car en effet, si certains n’ont aucun mal à s’exprimer, d’autres n’y parviennent pas et se «cachent derrière un masque » jusqu’à parfois en perdre leur propre identité. Dès lors, le fondement de la société est mis à mal, par ces questions d’identité perdue, de souffrance non décelée et du non-respect des différences. Mais ne pouvons-nous pas simplement « être » ?