Les banquets républicains sous la monarchie de Juillet

Fiche du document

Date

2015

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Jérôme Louis, « Les banquets républicains sous la monarchie de Juillet », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, ID : 10670/1.disbjk


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Le 9 mai 1831, après l’acquittement de jeunes républicains, un banquet est organisé au restaurant « Aux vendanges de Bourgogne », à Paris. Deux cents convives y participent, dont Alexandre Dumas. Le champagne coule à flots. Le jeune mathématicien Évariste Galois porte un toast et s’écrie, couteau à la main : « À Louis-Philippe, s’il trahit ! » Eugène-Victor Briffault loue le banquet patriotique mais dénonce avec ironie le banquet philanthropique où l’on mange pour les pauvres qui meurent de faim. Entre 1847 et 1848 a lieu la campagne des banquets. Organisée par les réformateurs, on y réclame un élargissement du corps électoral et on s’oppose aux réformes conservatrices de Guizot. Soixante-dix banquets réunissent vingt mille convives dans toute la France entre juillet et février. Sous des couverts festifs, la révolution de 1848 s’y prépare. Le gouvernement les interdit le 27 décembre 1847. L’interdiction du banquet du 22 février 1848 entraîne des mouvements populaires qui déclenchent la révolution.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en