Feux agricoles, des techniques méconnues des archéologues. L'apport de l'étude archéopédologique des résidus de combustion de Transinne (Belgique)

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6 novembre 2019

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Clément Menbrivès et al., « Feux agricoles, des techniques méconnues des archéologues. L'apport de l'étude archéopédologique des résidus de combustion de Transinne (Belgique) », HAL-SHS : archéologie, ID : 10.5281/zenodo.3420749


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Résumé Fr

Les feux de végétation naturels ou anthropiques produisent des écofacts qui peuvent perdurer à l'échelle plurimillénaire dans les sols et les sédiments. Les charbons de bois micro-et macroscopiques sont ainsi employés comme marqueur paléoécologique (pédoanthracologie) ou dans l'étude de l'histoire des feux (charbons sédimentaires). La question de la détermination de l'origine, naturelle (climatique) ou anthropique (agropastorale, accidentelle), reste toutefois délicate à l'échelle de chacun des événements des paléo-feux. Parallèlement, la découverte de résidus de combustion, dans des horizons de sols anciens ou le comblement de dépressions naturelles (chablis) est souvent expliquée par les archéologues comme le fait de brûlis anthropiques du couvert forestier ou de feux affectant les souches des arbres. Toutefois, les hypo-thèses favorisées dans les interprétations archéologiques, concordent peu avec les pratiques de feux agricoles présentes dans la documentation historique des agronomes. De plus, certaines techniques qui possédaient une relative importance à l'époque Moderne ne sont quasiment jamais mentionnées. C'est notamment le cas de l'écobuage, qui au sens classique, fait référence à une technique de préparation du champ, qui procède par une extraction de la couche superficielle du sol, dont les mottes servent à la réalisation de fourneaux de combustion. Des résidus de combustion potentiellement liés à des feux anthropiques, signalés dans un horizon de sol par Roger Langohr et échantillonné avec lui par Kai Fechner, dans le contexte de la carrière de Transinne (Belgique), font l'objet d'une analyse micromorphologique, anthracologique, et de cuissons expérimentales contrôlées. Ces résultats sont interprétés en fonction des connaissances des processus de combustion des feux naturels et agricoles.

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