La frontière fantasmée de la République de Chine : l’évolution des représentations de la Mongolie au sein de la Commission des affaires mongoles et tibétaines

Fiche du document

Date

21 mars 2023

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1021-9013

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1996-4609

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/embargoedAccess




Citer ce document

Alessandra Ferrer, « La frontière fantasmée de la République de Chine : l’évolution des représentations de la Mongolie au sein de la Commission des affaires mongoles et tibétaines », Perspectives chinoises, ID : 10670/1.djwqtv


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

En 2017, la Commission des affaires mongoles et tibétaines (CAMT) a été dissoute après 68 ans de fonctionnement à Taïwan. Comment cette institution anachronique a-t-elle évolué, à mesure que la République de Chine (RdC) se démocratisait ? Une analyse du corpus publié par cette organisation montre qu’elle a conservé, jusqu’à la fin du régime militaire en 1987, une orientation chauviniste centrée sur les Han et visant à civiliser la « frontière » au moyen d’une politique de développement et de réformes. Au XXIe siècle, la rhétorique de la CAMT a mis davantage l’accent sur les échanges bilatéraux et internationaux. Ses publications ont continué cependant à souligner la supériorité relative du développement taïwanais par rapport à celui de la Mongolie, même si l’adhésion à la « sinité » politique s’est estompée. Alors que le gouvernement de la RdC a adopté de plus en plus le « multiculturalisme » taïwanais au début du XXIe siècle, l’histoire de la CAMT met en lumière un aspect significatif et négligé de l’évolution des discours sur l’identité nationale.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en