Glottopolitiques vis-à-vis des exilés et des mineurs non accompagnés en France

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17 février 2022

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Fabienne Leconte et al., « Glottopolitiques vis-à-vis des exilés et des mineurs non accompagnés en France », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.djwzie


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Cette contribution analyse ce qui apparaît comme contradictoire dans les politiques linguistiques récentes de l’État français vis-à-vis des migrants. À première vue, l’on a assisté à un raidissement qui se manifeste par la mise en place de formations linguistiques obligatoires pour les primo-arrivants et des exigences qui se sont accrues au cours des années 2010 pour l’obtention du droit au séjour (niveau A2 pour la carte pluriannuelle depuis 2018) ou de la nationalité (B1 écrit en 2020). Ces exigences font l’objet d’une communication politique. Mais, plus discrètement, pour les personnes dont le séjour est de droit, réfugiés, demandeurs d’asile, notamment étudiants ou mineurs isolés, on assiste plutôt à une délégation de la formation linguistique de ces publics à des institutions diverses (universités, centres de langues, formations professionnelles type instituts de formation d’apprentis), à la société civile (associations avec une part plus ou moins importante de bénévoles), voire à des partenariats « public/ privé ». Sous couvert d’appels d’offres ponctuels et d’incitations diverses, on assiste à la mise en place d’une glottopolitique, y compris par défaut. L’article a pour objectif de la mettre au jour à partir de deux publics identifiés : les exilés notamment étudiants et les mineurs non accompagnés (MNA).

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