Introduction. The Centre de Création Industrielle and Exhibitions (1968-1992): Successive Recentrings…

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2021

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Énergies libres ! au musée des Arts décoratifs (14 mai – 27 septembre 1976). Commissaire : Raymond Guidot.

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Énergies libres ! au musée des Arts décoratifs (14 mai – 27 septembre 1976). Commissaire : Raymond Guidot.

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Énergies libres ! au musée des Arts décoratifs (14 mai – 27 septembre 1976). Commissaire : Raymond Guidot.

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Du Bauhaus à l’industrie, Wilhelm Wagenfeld, objets quotidiens, au musée des Arts décoratifs (09 avril – 08 juin 1975). Commissaire : Brigitte Klesse.

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Différences. Indifférence ? Handicaps et vie quotidienne, à la Galerie du CCI, niveau mezzanine, Centre Georges-Pompidou, (11 mars – 08 juin 1981). Commissaire : Thierry Chaput.

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Du Bauhaus à l’industrie, Wilhelm Wagenfeld, objets quotidiens, au musée des Arts décoratifs (09 avril – 08 juin 1975). Commissaire : Brigitte Klesse.

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Les Shakers : Vie communautaire et design avant Marx et le Bauhaus, au musée des Arts décoratifs (14 janvier – 29 mars 1976). Commissaires : Karl Mang et Wend Fischer.

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« Les Shakers : Vie communautaire et design avant Marx et le Bauhaus », au musée des Arts décoratifs (14 janvier – 29 mars 1976). Commissaires : Karl Mang et Wend Fischer.

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« Culture de l’objet, objet de culture » au Centre Georges-Pompidou, Galerie du CCI (24 mars – 29 mai 1989). Commissaires : François Burckhardt, alors directeur du CCI, et Raymond Guidot. Scénographe : Achille Castiglioni.

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« Culture de l’objet, objet de culture » au Centre Georges-Pompidou, Galerie du CCI (24 mars – 29 mai 1989). Commissaires : François Burckhardt, alors directeur du CCI, et Raymond Guidot. Scénographe : Achille Castiglioni.

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« Culture de l’objet, objet de culture » au Centre Georges-Pompidou, Galerie du CCI (24 mars – 29 mai 1989). Commissaires : François Burckhardt, alors directeur du CCI, et Raymond Guidot. Scénographe : Achille Castiglioni.

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« Culture de l’objet, objet de culture » au Centre Georges-Pompidou, Galerie du CCI (24 mars – 29 mai 1989). Commissaires : François Burckhardt, alors directeur du CCI, et Raymond Guidot. Scénographe : Achille Castiglioni.

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Vue d’un panneau de l’exposition du CCI « Architectures marginales aux USA » (18 novembre 1975 – 12 janvier 1976), au Centre culturel américain, 3 rue du Dragon, Paris.

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Vue d’un panneau introductif de l’exposition du CCI « Architectures marginales aux USA » (18 novembre 1975 – 12 janvier 1976), au Centre culturel américain, 3 rue du Dragon, Paris.

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« La matière de l’invention »  au Centre Georges-Pompidou, Centre d’information du CCI (1er au 27 février 1989). Commissaire : Ezio Manzini.

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Gaetano Pesce, « Le futur est peut-être passé » au musée des Arts décoratifs (8 janvier – 3 mars 1975).

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Gaetano Pesce, installation pour l’exposition « Italy: The New Domestic Landscape », Museum of Modern Art, New York, 1972. Commissaire : Emilio Ambasz.

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Gaetano Pesce, « The Period of Great Contaminations: Housing Unit for 2 People », 1971. Dessin de l’installation

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« Préparation du repas », exposition du CCI au musée des Arts décoratifs-musée national d’Art moderne (22 novembre 1972 – 5 mars 1973). Commissaire : Raymond Guidot.

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« Préparation du repas », exposition du CCI au musée des Arts décoratifs-musée national d’Art moderne (22 novembre 1972 – 5 mars 1973). Commissaire : Raymond Guidot.

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« Préparation du repas », exposition du CCI au musée des Arts décoratifs-musée national d’Art moderne (22 novembre 1972 – 5 mars 1973). Commissaire : Raymond Guidot.

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Introduction. Le Centre de création industrielle et les expositions (1968-1992) : décentrages successifs...

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Institutions françaises Design Exposition Histoire Design exhibition History French institutions Amic, Yolande Archigram, Widmer, Jean Virilio, Paul Tallon, Roger Stiegler, Bernard di Sciullo, Pierre Rouard, Margo Rota, Italo Pigeat, Jean-Paul Pesce, Gaetano Perrottet, Vincent Nancy, Jean-Luc Moles, Abraham Maugirard, Jean-Claude Mathey, François Manzini, Ezio Lyotard, Jean-François Van Lier, Henri Laroche, Hélène Jollant, Françoise Hultén, Pontus Haus-Rucker-Co, Guidot, Raymond Grapus, Giedion, Sigfried Fumaroli, Marc Emmanuelle, Marsha Eames, Charles Deguy, Michel Colombo, Joe Claudius-Petit, Eugène Aulenti, Gae Cieslewicz, Roman Chaput, Thierry de Certeau, Michel Castiglioni, Achille de Bure, Gilles Boulez, Pierre Briand-Le Bot, Huguette Branzi, Andrea Baudrillard, Jean Barré, François CCI musée national d’Art moderne Centre Georges-Pompidou, musée des Arts décoratifs Pavillon de Marsan MoMA Bibliothèque Kandinsky Sottsass, Ettore

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Catherine Geel, « Introduction. The Centre de Création Industrielle and Exhibitions (1968-1992): Successive Recentrings… », Problemata, ID : 10670/1.dl60ww

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En 1968, le CCI est une institution naissante : urbanisme, design graphique et communication visuelle, design industriel, problématiques culturelles et de société, les « fonctions collectives » seront ses domaines. Il produit des expositions emblématiques mais certains crédits lui échappent encore.

In 1968, the CCI was a nascent institution with far-reaching ambitions: urban planning, graphic design and visual communication, industrial design, computation, cultural and social issues, and 'collective functions' were its domain. The disciplines of industrial design finally had their place. Its life until 1992 and its merger with the services of the Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou (Beaubourg) were, however, marked by daring and various traumas. This history and these silences make the CCI a largely unknown institution. A blind spot in historical studies. And yet it is one of the few institutions in France that was really involved in design. For example, the CCI first published major fundamental texts such as Sigfried “Mecanization Takes Command”(1948), “Nouvelles de la métropole froide. Design et seconde modernité” by Andrea Branzi (1992) or, with Éditions de Minuit, a journal such as “Traverses” (1975-1994) in which Jean Baudrillard, Michel de Certeau, Paul Virilio, Bernard Stiegler, Louis Marin, etc. have appeared. François Mathey, a curator, and François Barré, a senior civil servant and head of cultural institutions, were the tutelary figures of the CCI, which in turn took up premises within the Union centrale des arts décoratifs (UCAD or Arts déco), then within the Centre Georges Pompidou. The Centre innovated by creating services dedicated to the popularisation of science and mediation towards the general public, by encouraging the development of certain units, which we would now call "research", by exploring new communication techniques and programming for example. The CCI has pursued a very broad exhibition policy since its inception and the research proposed here is organised around case studies of exhibitions, each time starting from the photographic reports produced during these events and kept at the MNAM/CCI Kandinsky Library or the Bibliothèque des Arts décoratifs.

En 1968, le CCI est une institution naissante aux ambitions profondes : urbanisme, design graphique et communication visuelle, design industriel, computation, problématiques culturelles et de société, les « fonctions collectives » seront son domaine. Les disciplines de la conception industrielle ont enfin leur lieu. Sa vie jusqu’en 1992 et sa fusion avec les services du Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou (Beaubourg) sont toutefois marquées par des audaces et différents traumatismes. Cette histoire et ces silences font du CCI une institution largement méconnue. Un angle mort des études historiques. Pourtant c’est une des seules qui en France s’occupa réellement de design. Le CCI a par exemple édité pour la première fois de grands textes fondamentaux comme « La Mécanisation au pouvoir » de Sigfried Giedion (1948), « Nouvelles de la métropole froide. Design et seconde modernité » d’Andrea Branzi (1992) ou, avec les Éditions de Minuit, une revue comme « Traverses »(1975-1994) dans laquelle figurent Jean Baudrillard, Michel de Certeau, Paul Virilio, Bernard Stiegler, Louis Marin, etc. François Mathey, conservateur, et François Barré, haut fonctionnaire et responsable d’institutions culturelles, sont les figures tutélaires du CCI, qui investit tour à tour des locaux au sein de l’Union centrale des arts décoratifs (UCAD ou Arts déco), puis au sein du Centre Georges Pompidou. Le Centre innove en créant des services dédiés à la vulgarisation scientifique et à la médiation vers le grand public, en favorisant le développement de certaines unités, que l’on dirait aujourd’hui « de recherche », en explorant les nouvelles techniques de communication et la programmation par exemple. Le CCI a mené une très large politique d’exposition dès sa naissance et la recherche proposée ici s’organise autour de cas d’étude d’expositions, en partant à chaque fois des reportages photographiques réalisés lors de ces manifestations et conservés à la Bibliothèque Kandinsky MNAM/CCI ou à la Bibliothèque des Arts décoratifs.

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