De la création d'Ève à la Mandragore décapitée : la façade de l'église Sainte-Eulalie de Benet en Vendée

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1996

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Laurence Brugger, « De la création d'Ève à la Mandragore décapitée : la façade de l'église Sainte-Eulalie de Benet en Vendée », Civilisation Médiévale, ID : 10670/1.dmdvih


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Résumé En Fr

The sculptures which adorned the west facade of the small church of Sainte-Eulalie of Benet, in Vendée, find their justification in the relation with a particular exegetical treatise. This iconografic program, very elaborate, seems to be inspired by the four parts commentary of the Song of songs writted by Honorius Augustodunensis around the years 1130. The whole figures and scenes, remained until now unidentified, recover an identity and a function in the general narrative sequence. It's particularly the case for the acephalous figure from the meridional arcade which find again it's initial signification as «Mandragora», one of the major allegorical figure of this treatise, who symbolise the crowd of the incredule people, heretics, pagans or jews, still not converted at the time of the Second Coming.

Les sculptures qui ornent la façade occidentale de la petite église Sainte-Eulalie de Benet en Vendée trouvent leur justification dans le rapprochement avec un traité exégétique particulier. Ce programme iconographique élaboré semble, en effet, s'inspirer du commentaire en quatre parties du Cantique des cantiques tel qu'il a été conçu par Honorius Augustodunensis autour des années 1130. Les différentes figures et scènes jusque-là inexpliquées retrouvent une identité et une fonction au sein du programme narratif général. C'est le cas notamment du personnage acéphale de l'arcade méridionale qui recouvre sa signification primitive de «Mandragore», figure allégorique principale de ce traité et qui symbolise la foule des incroyants, paiens, juifs et hérétiques qui ne seront pas encore convertis au moment de la Seconde Parousie.

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