Les écritures francophones de la catastrophe naturelle

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15 janvier 2020

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Jérôme Poinsot et al., « Les écritures francophones de la catastrophe naturelle », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.dnfh6g


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Après le séisme du 10 janvier 2010 en Haïti, au milieu des ruines et des abris de fortune, une abondante littérature a été produite. Écrits immédiats, ces témoignages, poèmes, romans, essais, manifestes ont relayé, complété ou contredit les images et les discours diffusés par les médias. Née dans l’urgence, cette littérature a eu pour première ambition de faire savoir au monde ce qui s’était produit et comment les Haïtiens avaient vécu la catastrophe. Cette littérature a été aussi acte de survie et de résistance, témoignant de femmes et d’hommes debout.Ce n’était pas le premier cataclysme frappant un point de la terre : d’autres l’avaient précédé dont l’écriture s’était emparée. Et depuis sont survenus d’autres tornades, d’autres inondations, d’autres tremblements de terre, d’autres tsunamis. En ce début de siècle frappé par la crise environnementale, la « bibliothèque » de la catastrophe naturelle ne cesse de s’épaissir.Dans cette vaste production, les oeuvres francophones occupent une place de choix car leurs créateurs viennent des points du globe souvent frappés. C’est pourquoi, de la Caraïbe au Maghreb, en passant par l’Afrique sub-saharienne, l’Asie et l’Océanie, les auteur(e)s de cet ouvrage proposent l’analyse d’une trentaine de récits contant îles blessées et terres meurtries. Tous et toutes persuadé(e)s que la création littéraire peut relayer la colère de la nature et exprimer le désarroi des humains, en écho avec les avancées scientifiques et les projections des mythes pour rendre compte d’un monde en perpétuel bouleversement.

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