Fluidité des identités dans la série télévisée de fantasy The Magicians

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2023

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Claire Cornillon, « Fluidité des identités dans la série télévisée de fantasy The Magicians », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.dr48nw


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The Magicians, série de fantasy créée par Sera Gamble et John McNamara, diffusée sur Syfy de 2015 à 2020 et adaptée de la série de romans du même nom de Lev Grossman, articule la plasticité de sa narration sérielle avec celle du genre même de la fantasy. Dans un univers mouvant et multiple dont les règles peuvent être constamment revisitées et qui doit toujours se réinventer pour survivre, les personnages eux aussi se construisent comme des entités plastiques, dont l’identité n’est pas unique mais bien à la fois multiple et changeante. Dans The Magicians, il ne s’agit pas simplement d’une question d’évolution psychologique, qui pourrait par exemple s’inscrire dans le cadre des récits d’apprentissage. En réalité, la question fondamentale de la série est davantage celle de l’acceptation d’une fluidité fondamentale des identités, qui peut être jouée sur le mode du ludique – autour notamment d’une réflexion sur la performance dans une perspective queer voire camp - ou bien sur un mode plus dramatique lorsque précisément se profile le risque d’un figement tragique des identités pour les personnages dans les rapports qu’elles impliquent avec le monde ou d’autres personnages. C’est le genre même de la fantasy, dans son articulation avec la dynamique de la forme sérielle, qui permet une mise en image - dans tous les sens du terme – exubérante, parfois tragique et parfois comique, de la question de l’identité.

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