20 octobre 2009
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Pédron‑Colombani Sylvie, « El culto de Maximón en Guatemala », Trace, ID : 10670/1.ds4535
L’article présente la figure de Maximón, divinité syncrétique du Guatemala, dans un contexte religieux où la religion catholique populaire est remise en cause par les Églises protestantes. Cette divinité hybride composée de saints catholiques, de Judas Iscariote ou encore du dieu Mam des mayas est l’objet d’appropriation de différents segments de la population (indiennes comme métisses). Elle devient aussi le symbole de contestations sociales masquées quand Maximón est associé à l’image d’hommes politiques corrompus, à de grands propriétaires terriens voire à des militaires. Aujourd’hui dans un contexte de conversions massives au pentecôtisme et face à l’importance accrue de ces Églises, le culte affirme représenter la coutume ancestrale maya. Par ailleurs, dans un contexte d’internationalisation et de concurrence des religions, ce culte dynamique s’est adapté et a été mis en scène pour attirer parallèlement touristes et nouvelles ressources économiques mais aussi pour obtenir une nouvelle forme de légitimité.