La pédagogie de l’acteur dans le "théâtre intermédiaire" de Kassim Bahatly The actor's pedagogy in the "Intermediate theater" by Kassim Bahatly Fr En

Fiche du document

Date

21 juin 2018

Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Theses.fr

Collection

Theses.fr

Organisation

ABES

Licences

Restricted Access , http://purl.org/eprint/accessRights/RestrictedAccess




Citer ce document

Mussa ElBashir, « La pédagogie de l’acteur dans le "théâtre intermédiaire" de Kassim Bahatly », Theses.fr, ID : 10670/1.dutbi6


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Kassim Bayatly, metteur en scène, pédagogue, acteur et théoricien du théâtre, propose une vision théâtrale mettant en avant le corps de l’acteur en tant qu’unité où s’associent le physique et le psychique, le corporel et le spirituel. Cette approche, qui n’est pas étrangère à l’anthropologie théâtrale, privilégie le mouvement, les signes, les gestes, c’est-à-dire la phase pré-expressive de l’acteur-performer. Pour ce faire, Bayatly est allé se ressourcer dans le patrimoine arabo-musulman, en particulier dans les rituels soufis, dans les mythes, les chants et la danse orientale. Ce retour au passé a permis de découvrir une grande richesse du vocabulaire définissant le corps (jism, badane, jassad) et une variété de voix et de rythmes (iqa’at), de mélodies (maqamat) et de récits (hakawati), dont la force réside dans la capacité de produire des actes scéniques utilisant les énergies cachées du corps. En même temps, il va puiser dans une nouvelle forme de théâtre, développée en Europe et ailleurs par des praticiens comme Brecht, Stanislavski, Brook, Barba, etc. faisant de l’acteur le noyau central de l’activité scénique, d’où l’importance de la notion de pédagogie, de préparation de l’acteur et de sa capacité à improviser. L’accent est également mis sur le rapport intime entre l’acteur et le spectateur, sur cette communion entre les deux protagonistes qui donne vie au théâtre.Cet emprunt fait à différentes cultures théâtrales explique la création par Bayatly du groupe « Al Arkan » et le nom de « théâtre intermédiaire » choisi par l’auteur. Cette orientation soulève néanmoins quelques interrogations : le théâtre intermédiaire de Bayatly peut-il être envisagé comme une manière de poser une synthèse d’expériences diverses nées du contact de l’Occident et de l’Orient ? S’agit-il de dégager des nouvelles techniques qui serviront de méthode d’entraînement de l’acteur-performer, comme semble le suggérer Bayatly ? Et dans ce cas, en quoi la pédagogie de l’acteur dans le « théâtre intermédiaire » de Bayatly serait-elle différente de celle que l’on rencontre dans la pratique théâtrale en générale ?L’objet de cette étude est d’apporter un début de réponse à ces questionnements.

Kassim Bayatly is a director, a pedagogue, an actor and a theater theorist. In his work, the actor's body is an unity where physical and psychic dimensions, body and mind are one. This way of thinking, close from an anthropological point of view on theater, considers as fondamental : movements, gestures, perceptions, everything in fact that the actor does in the « pre-expressive » phase of the actor-performer.To this end, he went back to muslim-arabic culture, mostly in sufi rites, in oriental myths, songs and dances. This trip in the past enables him to find a huge range of words describing the body (jism, badane, jassad) and many different voices and rythms (iqa'at), tunes (magamat) and stories (hakawati). Their strength comes from the way they arise dramatic actions using the hidden energy of the body.At the same time, he draws in a new theater form from Europe and other countries with directors and actors such as Stanilavski, Meyerhold, Grotowski, Brook, Barba... This modern theater considers the actor as the central core of the stage performance. To this end, teaching work, actor's training and his ability to improvise are very important. So is intimacy between audience and actor so as to create a communion between the two protagonists who gives life to theater.Karim Bayatli borrows elements of various theatrical cultures. Therefore, he creates the « Al Arkan » theater group and gives to his theater the name : « intermediary theater ». This choice can neverthelesse be questionned : Can the « intermediary theater » of Bayatli be considererd as a synthesis of experiences coming from the relationships between East and West ?Must we find in his work news methods to improve technics of actors' training, as Kassim Bayatly claims ?In this case, what is different in Bayatly « intermediary theater » teaching work from the usual way of training actors ?The major aim of this work is to answer this questions.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en