Harald Sylvander retrace ses années de formation à l’Ecole régionale d’architecture de Marseille entre 1962 et 1967.

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15 septembre 2017

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L'histoire de l'architecture en France au XXe siècle : l'école de l'architecture de Marseille, dynamique globale et expérience locale, une histoire de 1905-2005

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Jean-Lucien Bonillo et al., « Harald Sylvander retrace ses années de formation à l’Ecole régionale d’architecture de Marseille entre 1962 et 1967. », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.dux3ro


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Harald Sylvander est né en 1941 dans une famille marseillaise d’origine suédoise, ou une famille suédoise installée à Marseille depuis 1870. Il a fait ses études au Lycée Marseilleveyre, qui était un lycée pilote axé sur la connaissance des arts, connaissance qui se faisait au travers de cours et de voyages d’études. C’est ces voyages et son entourage familial qui l’ont amené à se présenter à la préparation d’admission à l’ERA en octobre 1960. Harald Sylvander décrit ensuite le mode de fonctionnement de l’école basé sur le principe de transmission des connaissances des anciens vers les nouveaux. Il décrit également l’architecture de l’atelier place Carli : une grande salle de 7 m par 18 où environs 80 étudiants, tous niveaux confondus, se retrouvaient. La bibliothèque de l’atelier contenaient de grandes planches gravées d’architecture classique, pas ou peu d’ouvrages théoriques. L’atelier était abonné à plusieurs revus d’architecture (Architecture d’Aujourd’hui, Domus, et Technique & Architecture ainsi qu’à deux revues américaines). Deux fois par semaine le Patron de l’atelier corrigeait les projets. Le patron, André-Pierre Hardy, urbaniste, était peu présent à l’école. Gaston Castel venait de temps en temps et il était très admiré. Parmi les enseignants se trouvaient également les frères Lajarrige, anciens élèves de Le Maresquier, dont le rôle était de corriger les admissions. Ils étaient redoutés par leurs remarques féroces. Le témoin évoque également l’organisation de l’école avec : le Massier, élu par les anciens, le Chef Porc, recruté parmi les nouveaux ou les mixtes par les anciens, son rôle était d’exécuter les basses œuvres. IL évoque également le « push » des frères Lajarrige qui soutenus par Le Maresquier ouvre un deuxième atelier dans les locaux des Beaux Arts. Il y avait donc deux « écuries », l’une portée par les frères Lajarrige, l’autre par André-Jacques Dunoyer de Segonzac. Celui-ci bénéficiait d’un grand prestige auprès d’anciens élèves comme Fernand Boukobza ou Roger Dabat. Fernand Pouillon était admiré par les étudiants mais lui-même n’était pas intéressé par l’enseignement. André-Jacques Dunoyer de Segonzac était en revanche très investi et heurté par l’académisme latent. Il constituait des cours théoriques, les notes guides et les étudiants prenaient consciences que l’enseignement tel qu’il était pratiqué alors était insuffisant. Dans la dernière partie de l’interview, le témoin évoque ses camarades de promotion et sa soutenance de diplôme, celui-ci était intitulé « un point de diffusion des expressions contemporaines ».

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