6 février 2015
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Stephen E. Severn, « Linguistic Structure and Rhetorical Resolution in Katherine Mansfield "The Garden Party" », Journal of the Short Story in English, ID : 10670/1.dxmn89
Cet essai explore jusqu'à quel point les structures linguistiques contenues dans “The Garden Party” de Katherine Mansfield constituent des marqueurs de l'identité de classe. Tant le narrateur que les personnages de la classe supérieure utilisent des modèles de discours reposant sur le démenti et la négativité. À travers l'usage répété de questions polies, les personnages établissent une hiérarchie d'attentes limitant le choix et empêchant le défi. L'affirmation et l'assertion sont rares; le démenti et la répression sont la règle. Inversement, les membres des classes inférieures embrassent l'affirmation et agissent. Ces résultats suggèrent que le silence de Laura à la conclusion du texte doit être lu comme un acte de résistance, un refus de continuer à suivre ces formalités qui ont modelé sa vie et sa conscience jusqu'à ce moment. Le texte ne prescrit pas la route qu'elle devra suivre dans l'avenir, mais il décrit clairement où elle s'est trouvée. Cette interprétation contredit la croyance largement répandue que “The Garden Party” ne forme pas une position rhétorique claire à l'égard des enjeux d'interaction entre classes qui y sont soulevés.