7 décembre 2012
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Nathalie Buchot, « La mobilité contextuelle à l’épreuve de la mobilité résidentielle contrainte : dans le cadre de la rénovation urbaine des quartiers d’habitat social à Angers et à Trélazé », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.dyhdnf
Habiter, c’est être mobile. C’est à partir de cette hypothèse issue d’une expérienceprofessionnelle de plus de quinze d’ans d’accompagnement au logement auprès de ménagesvulnérables, que s’est engagée une étude sur les effets, les freins et les leviers de la mobilitérésidentielle contrainte sur les quartiers de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine(ANRU) d’Angers et de Trélazé (France). Associant les résultats de l’étude à la notion dela mobilité contextuelle, se révèle l’étroite relation homme-environnement. En effet, leprocessus cognitif de la mobilité et de l’habiter se met en oeuvre dans une atmosphèresécurisante et apaisante. Or, vivre dans les quartiers d’habitat social dégradé, dévalorisé,empêche cette mise en oeuvre. Ainsi, l’étude du relogement contraint montre la nécessaireconjugaison entre les politiques d’aménagement urbain, les politiques sociales et lespolitiques environnementales.