« Une narration si noire ». Le style gothique dans Mauprat

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Loin de la simple « bluette » projetée par George Sand, Mauprat contient tous les ingrédients du roman noir ou gothique, ces « donjons, tours isolées, apparitions inattendues » qui sont, selon Camille Baxton (pseudonyme de Louise Ozenne) des « moyens (…) au-dessous d’un talent véritable » (« Mauprat, par George Sand », Revue française et étrangère, 1837). A l’opposé de ce jugement quelque peu hâtif et normatif, et dans la lignée du travail de M. Mallia, on se propose d’étudier la manière dont Sand reprend des stylèmes du roman noir, ce qu’on peut appeler des radcliffades, tout en se sachant les transformer et se les réapproprier, dans une perspective esthétique et idéologique originales.

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