Réparation, reconstruction, réappropriation, restauration, restitution, reconstitution : pratiques et enjeux des interventions d’artistes contemporains dans les musées d’histoire et de société

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29 janvier 2025

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Véronique GOUDINOUX, « Réparation, reconstruction, réappropriation, restauration, restitution, reconstitution : pratiques et enjeux des interventions d’artistes contemporains dans les musées d’histoire et de société », Déméter. Théories et pratiques artistiques contemporaines, ID : 10.54563/demeter.1725


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Cet article s’intéresse au choix de certain·es chargé·es de collections de musées d’histoire, de société et de civilisation d’inviter des artistes contemporain·es à réaliser dans leurs murs des œuvres, des expositions, des interventions à partir de leurs collections. Son objectif est de tenter de déterminer si, dans ces contextes précis, la question de la réparation, ou celles du réparable ou de l’irréparable, sont en jeu, et si oui, de quelle manière, cela en accordant une attention particulière aux termes dans lesquels ces questions sont formulées. L’article résulte du programme de recherche « Projets d’artistes / Projets de musées » du Centre d’étude des arts contemporains de l’Université de Lille (ULR – CEAC 3587), un programme qui met en œuvre une méthode qui repose sur l’écoute de descriptions, d’observations, d’analyses et de récits (tous différents, parfois divergents) émanant des différent·es acteur·es de tel ou tel musée ayant contribué au même projet (artistes, curateur·es, scientifiques, médiateur·es, etc.), l’idée étant de se déprendre d’interprétations déjà effectuées, de donner une place aux points de vue, voix et sujets rencontrés au cours de nos recherches et de permettre ainsi de percevoir la complexité des projets étudiés. L’accent est porté sur le travail considérable et aux multiples facettes réalisé depuis plus de deux décennies dans une institution, l’AfricaMuseum – Musée Royal d’Afrique Centrale (MRAC – Tervuren).

This article looks at the choices made by some museum curators of history, society and civilisation to invite contemporary artists to create works, exhibitions and interventions based on their collections. The aim is to determine whether, in these specific contexts, the question of reparation, or that of the reparable or the irreparable, is at stake, and if so, in what way, paying particular attention to the terms in which these questions are formulated. The article is the result of the “Artists” Projects/Museums “Projects” research programme of the Centre d'étude des arts contemporains de l'Université de Lille (ULR – CEAC 3587), a programme that uses a method based on listening to descriptions, observations, analyses and narratives (all different, sometimes divergent) emanating from the various players in a given museum who have contributed to the same project (artists, curators, scientists, mediators, etc.). The idea is to free ourselves from interpretations that have already been made, to give a place to the points of view, voices and subjects encountered in the course of our research, and thus to enable us to perceive the complexity of the projects studied. The focus is on the considerable and multi‑faceted work carried out over more than two decades in one institution, the AfricaMuseum – Musée Royal d’Afrique Centrale (MRAC–Tervuren).

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