Le théâtre à l’épreuve de l’engagement. Les expériences de Omar Al Jbaii et Rafaat Al Zakout dans la Syrie révoltée

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22 janvier 2024

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À l’instar des autres pays ayant connu le « Printemps arabe », la Syrie connaît, à partir de la mi-mars 2011, un mouvement contestataire d’ampleur porté par des pans de la société syrienne qui ne sont pas constitués par les élites intellectuelles. Il est d’ailleurs courant d’entendre chez ces dernières des réflexions du type « la rue nous a devancés ». Dans les milieux de la culture, des personnalités reconnues, dont plusieurs stars de séries télévisées, apportent publiquement leur soutien en publiant des pétitions. Il s’agit d’un secteur très lucratif et très visible de la production de divertissement syrienne qui a pris son essor dans les années 1990. Ces acteurs et actrices de séries, majoritairement formés à l’Institut Supérieur d’Arts Dramatiques de Damas (ISAD), ont bénéficié, dès cette période, d’une véritable aura populaire et de liens directs avec le régime. Leur prudence manifeste quant aux revendications formulées dans diverses pétitions témoigne de leur position dans la société et traduit la perception qu’ils ont de leur propre rôle : ils se pensent, de par leur proximité avec le pouvoir et leur popularité, comme des intermédiaires potentiels. Or, le régime a systématiquement sapé la constitution d’une classe qui puisse jouer le rôle d’une élite politique, les artistes consacrés ne faisant pas exception. La réaction du pouvoir face à ces mobilisations ne se fait pas attendre et une campagne de dénigrement, très largement relayée par les médias officiels, cible les signataires…

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