The geographer's drawing in research and education of the French School of Geography: from land to landscape El dibujo del geógrafo en la investigación y la enseñanza de la Escuela francesa de geografía: del campo al análisis del paisaje Le dessin du géographe dans la recherche et l'enseignement de l'École française de géographie : du terrain à l'analyse du paysage En Es Fr

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15 août 2010

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Roland Courtot, « Le dessin du géographe dans la recherche et l'enseignement de l'École française de géographie : du terrain à l'analyse du paysage », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.e0gc9h


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Résumé Fr

Cet essai sur le rôle du dessin à main levée dans la recherche et l’enseignement de la géographie s’appuie au départ sur les cas de deux chefs de file de l’Ecole française dans cette discipline, Paul Vidal de La Blache et Emmanuel de Martonne, afin d’apporter des réponses aux deux questions qui nous intéressent ici : comment les géographes ont-ils dessiné ? Et quels rapports existe-t-il entre ces dessins et l'art ? Le premier, piètre graphiste, a introduit l’usage du dessin panoramique dans ses carnets de terrain et le second, bien meilleur « dessinateur », a instauré dans son enseignement à l’Institut de Géographie de Paris une pédagogie analytique des formes de la géographie physique par le dessin. Les suiveurs ont développé des outils pédagogiques dans l’illustration des manuels et des ouvrages pour le grand public, et pratiqué le dessin de terrain avec quelques fois des réussites esthétiques incontestables (Schrader, Deffontaines…). Dans la seconde moitié du XXème siècle, la révolution quantitative a d’abord relégué le dessin classique à l’arrière plan, mais les croquis panoramiques obliques, les profils documentés et les divers croquis de terrain ont retrouvé une place grâce à la redéfinition de l’analyse spatiale dans la géographie humaine. Le géographe a donc rejoint l’artiste sur au moins deux points, la composition du croquis, surtout dans le cas des paysages, et le recueil des impressions sensibles sur le terrain, au contact du réel ; il peut donc développer une « géographie de l’art » qui est celle du système socio-spatial des activités artistiques, mais aussi celle de l’analyse géographique des œuvres elles-mêmes lorsqu’elles rendent compte des formes de l’occupation physique et humaine de la terre.

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