Harassment at school: a "magnifying effect" of micro-violence in light ofteaching and institutional responsibility Le harcèlement à l’école : un « effet loupe » des micro-violences à l’aune dela responsabilité enseignante et institutionnelle En Fr

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30 avril 2024

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laurent Muller et al., « Le harcèlement à l’école : un « effet loupe » des micro-violences à l’aune dela responsabilité enseignante et institutionnelle », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.e1e305...


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Résumé En Fr

This article proposes to consider school bullying within a discussion on micro-violences, understood as the submerged part of an iceberg, by exploring particularly the gap between forms of denial, normalized attitudes, and apparent truths. In the first part, we highlight the contrast between a truth now commonly understood, namely the morbid and massive nature of the phenomenon of school bullying, and the fact that it has only recently been questioned. This tension attests, in a "magnifying effect," to a "destiny of micro-violences" and invites us to examine the corrosive power of an "empire of micro-violences" that henceforth demands to become a subject of study. In the second part, we examine this "forgetting" by the educational institution, starting from the notion of "top-down vertical harassment," which is prevalent in the workplace. This oversight leads us to consider it as a denial by the educational world, which reflects the potential of institutional micro-violences and is related to the numerous offenses suffered by children in our societies. This invites us to view these educational micro-violences as a "societal denial" before being an "educational" one.

Cet article propose d’inscrire le harcèlement à l’école au sein d’une réflexion sur lesmicro-violences entendues comme la partie immergée d’un iceberg en explorant notammentl’écart entre formes de déni, attitudes banalisées et évidences. Dans une première partie, noussoulignons le contraste entre une vérité aujourd’hui de sens commun, à savoir les caractèresmorbides et massifs du phénomène de harcèlement à l’école, et le fait même de ne s’eninterroger que très récemment. Cette tension atteste, en « effet loupe », d’un « destin des micro-violences » et invite à interroger la puissance corrosive d’un « empire des micro-violences »qui demande dès lors à devenir objet d’étude. Dans une seconde partie, nous interrogeons cet« oubli », de l’institution scolaire, à partir de la notion de « harcèlement vertical descendant »,pourtant prévalent dans le monde du travail. Cet impensé nous conduit à le considérer commeun déni du monde scolaire qui témoigne du potentiel des micro-violences institutionnelles, etqui est à relier aux nombreuses atteintes dont sont victimes les enfants dans nos sociétés. Cequi nous invite à envisager ces micro-violences éducatives comme un « déni sociétal » avantque « d’être scolaire ».

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