26 septembre 2022
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Kenlo Pédron, « Apparences, mouvements et interactions des robots anthropomorphes à l’ère du numérique : étude dans cinq films de science-fiction des années 2000 et 2010. I, Robot (Alex Proyas, 2004), Real Steel (Shawn Levy, 2011), Chappie (Neil Blomkamp, 2015), Terminator : Genisys (Alan Taylor, 2015), Alita : Battle Angel (Robert Rodriguez, 2019) », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.e3jal0
Les robots anthropomorphes occupent une place de plus en plus importante dans notre société et notre culture. Les arts et la littérature ont imaginé quantité d'histoires et de représentations de cet être artificiel tout en décrivant la complexité de la relation entre l'homme et la machine. Dans un contexte cinématographique ou les images de synthèse sont plus que jamais impliquées dans le processus d'écriture des personnages de science-fiction, la figure du robot est vectrice de sens sur les corps et les images numériques qui prolifèrent dans les superproductions hollywoodiennes. Opérant dans des disciplines et des champs d'application différents, les dispositifs de capture de mouvement (motion et performance capture) et la robotique sociale semblent d'ailleurs travailler dans le même objectif esthétique : créer des êtres numériques acceptables socialement et affectivement. Pour cette raison, notre sujet se veut interdisciplinaire, utilisant des modèles et des résultats issus de la science robotique (sociale) et de l'intelligence artificielle. Il se structure donc sur trois notions essentielles : l'apparence, le mouvement et les interactions. Déterminantes pour l'analyse et la compréhension des personnages et des acteurs numériques, ces composantes nous permettent d'examiner de quoi sont faits les robots anthropomorphes contemporains et ce qu'ils racontent, par la technique et la technologie, de la figure humaine et du cinéma.