Saint Mary the Virgin, Great Warley, Essex, Angleterre, « l’église d’aluminium »

Fiche du document

Auteur
Date

2024

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn


Sujets proches En Fr

Aluminium RN 7429-90-5

Citer ce document

Paul Smith, « Saint Mary the Virgin, Great Warley, Essex, Angleterre, « l’église d’aluminium » », Cahiers d'histoire de l'aluminium, ID : 10670/1.e4cfbb...


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The church of Saint Mary the Virgin at Great Warley, a village in Essex about thirty kilometres north-east of London, was built from 1902 to 1904 to the architectural designs of Charles Harrison Townsend (1851-1928), with decorations inside by the sculptor William Reynolds-Stevens. This church is known locally as ‘the aluminium church’. Its architecture is relatively humdrum and the church’s listing at Grade 1 is due to its interior decoration, seen as an outstanding example of the Arts & Crafts movement, the British source of international Art Nouveau. In a rich palette of materials, aluminium leaf or paint is applied to the bas-reliefs of rose trees and lilies that form the ribs of the nave, and to the rounded roof of the apse behind the reredos. Sometimes mistaken for silver, the aluminium was chosen by Reynolds-Stevens for its durability, corresponding with the symbols of eternal life and resurrection that characterise his creation, a total work of art.

Construite de 1902 à 1904 selon les plans de l’architecte Charles Harrison Townsend (1851-1928) et décorée par le sculpteur William Reynolds-Stevens (1862-1943), l’église anglicane dédiée à la Vierge Marie et située à Great Warley, village dans le comté d’Essex à une trentaine de kilomètres au nord-est de Londres, est connue localement comme « the aluminium church », l’église d’aluminium. Plus que son architecture, assez discrète, c’est sa décoration intérieure qui justifie la protection de l’église au plus haut niveau dans le système anglais : Listed Grade I depuis 1976. Cette décoration est considérée comme un chef-d’œuvre du mouvement Arts & Crafts, courant qui contribue à l’Art Nouveau international. Dans une palette très riche de matériaux, elle a notamment recours à l’aluminium, appliqué en feuilles sur des bandes en bas-relief - un décor de fleurs de lys et de rosiers - qui ponctuent la voûte de la nef et qui recouvrent le mur arrondi de l’abside derrière le retable. Pris parfois pour de l’argent, l’aluminium qui brille ainsi dans le sanctuaire aurait été choisi par Reynolds-Stevens pour ses qualités de durabilité, correspondant aux symbolismes de vie éternelle et de résurrection qui imprègnent sa création.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines