Le comté de Nice : enjeu et théâtre de cinq siècles de guerres pour devenir français (1388-1860)

Fiche du document

Date

2015

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Michel Bourrier et al., « Le comté de Nice : enjeu et théâtre de cinq siècles de guerres pour devenir français (1388-1860) », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, ID : 10670/1.e4vhyx


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Selon Clausewitz, la guerre est la continuation de la politique par un autre moyen. La réciproque est vraie. Il en est ainsi du rattachement du comté de Nice à la France. De la dédition de 1388 à la Savoie puis au Piémont-Sardaigne jusqu’à Louis XV, la région, détachée de la Provence, n’avait cessé d’être considérée par les rois de France comme partie de leur héritage. Elle fut ainsi, pendant des siècles, le lieu d’invasions et de guerres rituellement terminées par le retour à la Casa Savoia. La Révolution et Napoléon ne la considéraient pas comme monnaie d’échange et n’avaient pas le dessein de la rendre. Lui laissant en héritage l’idée de liberté, ils en furent dépossédés par les traités de 1814. À travers les maladresses de la Restauration sarde, des révolutions de 1848 et l’éveil des nationalités face à l’indifférence du gouvernement piémontais, grâce à Napoléon III, à Cavour et au parti français, Nice devint, sans subir à nouveau la guerre, membre de la grande nation et la cinquième ville de France.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en