Figures spiralées et flux de conscience dans The Tree of Life de Terrence Malick (2011)

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20 avril 2021

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The Tree of Life (2011) est un film-poème impressionniste, fragmentaire et fragmenté. C’est une prière adressée par Terrence Malick à son frère disparu, comme si, en racontant son enfance dans une famille du Midwest américain, il avait voulu fixer le souvenir de son frère. C’est un film où Malick applique au cinéma la technique du flux de conscience subjectif, par laquelle certains auteurs cherchèrent dans le domaine de la littérature1 à défaire le récit traditionnel en laissant des impressions de souvenirs épars appartenant à différentes consciences (la voix off alternée des différents personnages). Dans Le Miroir (1975), Andreï Tarkovski adopte une structure discontinue et non chronologique où les souvenirs, réminiscences et autres rêves composent le monologue intérieur d’un homme au seuil de la mort. Pour ces deux réalisateurs, il s’agit non pas de surligner les événements présents à l’image mais bien d’insister sur des pensées intimes : si la voix off invite à une sollicitation des sens plutôt qu’à une fixation du sens chez Malick, elle produit un effet similaire de complexité à l’égard du réel chez Tarkovski par la mise en place du hors-champ comme espace imaginaire.

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