La céphalométrie en 2025 : rappel historique et perspective

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2025

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Olivier Sorel, « La céphalométrie en 2025 : rappel historique et perspective », L'Orthodontie Française, ID : 10670/1.e60440...


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Résumé En Fr

Introduction: Cephalometry has its roots in the cultural tradition of representing the human body. During the Renaissance, the search for ideal proportions was a major focus of scholarly thought. In the 18th and 19th centuries, anthropology took over, and with the advent of the X-ray, cephalometry began to be applied to orthodontics. The aim of this article is to describe the evolution of cephalometry and assess its role in 2025. Materials and Methods: The article is based on a literature review. Results: Cephalometric analyses based on profile teleradiography did not emerge until the 1930s, becoming an essential diagnostic tool that soon revealed both its value and limitations. Analytical approaches –whether typological, dimensional, or architectural– varied according to their proponents and were often grounded in their personal conceptual frameworks, leading to ongoing debates. Discussion: Since the 2000s, the introduction of lower radiation 3D imaging (CBCT) has revolutionized the field, where access to volumetric data has transformed routine practices thanks to the richness of the images. Moreover, 3D imaging can be combined with other digital examinations, enabling, for example, the visualization of treatment objectives within an anatomical, individualized, three-dimensional context. However, 2D cephalometric analysis remains a fundamental measurement and control tool, particularly for assessing incisor axis orientation. Conclusion: We are at a turning point: The information provided by profile teleradiography is now limited compared to what can be drawn from 3D analyses. This calls for a tiered approach to prescribing examinations, tailored to each patient’s specific needs.

Introduction : La céphalométrie prend ses racines dans la culture de la représentation du corps humain. À la Renaissance, la recherche des proportions occupe une part importante des réflexions. Aux 18e et 19e siècles, l’anthropologie prend le relais et, avec l’avènement du rayon X, la céphalométrique s’applique à l’orthodontie. L’objectif est de décrire l’évolution de la céphalométrie et sa place en 2025. Matériel et méthodes : L’article consiste en une analyse de la littérature. Résultats : Il faut attendre les années 30 pour voir apparaître des analyses céphalométriques issues de la téléradiographie de profil. Elles deviennent un outil diagnostique incontournable qui montre vite ses intérêts et ses limites. Les approches analytiques diffèrent en fonction de leurs auteurs : typologiques, dimensionnelles, architecturales. Les bases de leurs conceptions sont souvent adossées aux concepts personnels de leurs auteurs, ce qui induit des controverses. Discussion : Avec l’avènement de moyens d’acquisition tridimensionnelle moins irradiants (CBCT), s’ouvre à partir des années 2000 un champ nouveau où l’accès au volume bouleverse les habitudes par la richesse des images. De plus, l’imagerie 3D peut être combinée à d’autres examens numériques qui permettent, par exemple, de visualiser les objectifs de traitement dans un contexte anatomique, individualisé, tridimensionnel. L’analyse céphalométrique 2D reste un outil de mesure et de contrôle de valeur basique comme pour l’orientation des axes des incisives… Conclusion : Nous sommes à un tournant : les informations procurées par une téléradiographie de profil deviennent limitées par rapport à celles issues de l’analyse des documents 3D. Ceci impose un gradient de prescription des examens afin de les adapter aux besoins du patient.

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