Studying Marseille's citadel : a multiple perspectives strategy

Résumé En Fr

The MAP laboratory develops its research and training activities within a circle often referred to as "heritage sciences", but which in reality covers a wide range of scientific questions, technical know-hows and specialitiesencompassing observations (object materiality) and diachronic analysis (reasoning on historical clues). The result of this diversity of investigations is often disjointed research partnerships or programmes, and a feeling of not achieving a global understanding of the heritage assets under scrutiny. It was against this backdrop of dispersion that MAP decided to experiment with a refocusing approach around a common object of study, Marseille's Citadel. Thus a multi-faceted collaboration started with the actor in charge of its restoration and reconversion. This contribution illustrates the approach, placing side by side heterogeneous works (chronography, digitization strategies, extended realities). Its main aim is to contribute to a debate on disciplinary decompartmentalisation and, in a sense, the concept of slow science.

Le laboratoire MAP développe ses activités de recherche et de formation au sein d’un cercle souvent appelé « sciences du patrimoine », mais qui couvre en réalité un large éventail de questions scientifiques, de savoir-faire techniques et de spécialités, allant de l’observation du réel (matérialité des objets) à l’analyse diachronique (raisonnement sur les indices historiques). Cette diversité des champs d’investigation se traduit par des partenariats ou des programmes de recherche souvent parallèles, et par le sentiment de ne pas toujours parvenir à une compréhension globale des objets patrimoniaux étudiés. C’est dans ce contexte de dispersion que le laboratoire a décidé d’expérimenter un recentrage autour d’un objet d’étude commun, la citadelle de Marseille et a initié une collaboration multiforme avec l’acteur en charge de sa restauration et de sa reconversion. Cette contribution illustre la démarche en mettant en parallèle des travaux hétérogènes (chronographie, stratégies de numérisation, réalités étendues). Son objectif principal est de contribuer à un débat sur le décloisonnement disciplinaire et, d’une certaine manière, sur le concept de slow science.