Des mouvements transférentiels dans les groupes thérapeutiques à médiations expressives : enjeux, apports et limites

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2016

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Laura Treich et al., « Des mouvements transférentiels dans les groupes thérapeutiques à médiations expressives : enjeux, apports et limites », Cliniques, ID : 10670/1.e90l2x


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Les indications d’une prise en charge groupale à médiations expressives ont souvent différentes origines : inhibition à parler de soi, faibles capacités d’élaboration, difficulté à faire face à l’intensité de la relation duelle… Ainsi le transfert dans le groupe est diffracté et permet un allègement de la charge émotionnelle. Parmi les différents mouvements psychiques à l’œuvre dans des groupes thérapeutiques à médiations expressives, quels sont les effets de l’écoute de la souffrance de l’autre ? Le groupe offre une contenance, un lieu de subjectivation et favorise une richesse de supports identificatoires, ainsi que la possibilité de créer du lien pour sortir du repli. Il existe cependant des contre-indications à ces groupes. Lorsque le patient n’est pas en capacité de s’identifier pleinement à l’autre, que le repli narcissique est trop important, la souffrance de l’autre ne peut-elle pas avoir un effet amplificateur à sa propre souffrance, venant faire effraction et renforcer la dimension traumatique de sa situation ?

The indications for group mediations often have different causes : difficulties in talking of oneself, poor elaboration capacity, difficulty in coping with the intensity of the dual relationship… Thus, transference in the group is diffracted and helps alleviate the emotional charge. Among the various mental processes at stake in therapeutic groups using expressive mediation, what are the effects of listening to the suffering of others? The group offers containment function, a place for subjectivization and it is in favor of a wide range of identificatory supports as well as the possibility of creating links in order to outcome the withdrawal. However, there are contraindications to these groups. When the patient is not capable of fully identifying with another, when the narcissistic withdrawal is too significant, does the other’s pain amplify the individual’s own suffering? Does it not outburst and reinforce the traumatic dimension of the situation?

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