Les antennes ferroviaires atlantiques face à la coordination des transports et aux restrictions de l’Occupation

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2024

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Hervé Joly, « Les antennes ferroviaires atlantiques face à la coordination des transports et aux restrictions de l’Occupation », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.e9372c...


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Résumé En Fr

This contribution looks at the fate of the twenty-two maritime branches of the public railway network within the perimeter of the current TGV Atlantique network, from Saint-Malo to Biarritz, during the Second World War. In addition to the two lines in Charente-Maritime closed in 1914 and 1936 by the State network, the transport coordination plans added in 1938-1939, after the creation of the SNCF, total or partial closures and replacements by coaches. The military requisition of coaches after the outbreak of war, followed by petrol shortages during the Occupation, reshuffled the deck. But the SNCF was not interested in resuming rail services that it had taken pains to stop. When it was forced to do so, it was usually only on a temporary basis with mixed freight-passenger trains. In some cases, however, the provisional arrangements lasted well beyond the end of the war, in two cases right up to the present day. SNCF also took advantage of the period to eliminate the remaining competition from coaches on its most profitable routes.

Cette contribution s’intéresse au devenir des vingt-deux antennes maritimes de chemin de fer d’intérêt général dans le périmètre de l’actuel réseau TGV Atlantique, de Saint-Malo à Biarritz, pendant la Seconde Guerre mondiale. Le service des voyageurs était remis en cause pour plusieurs d’entre elles avant le conflit. Aux deux bouts de lignes en Charente-Maritime arrêtées en 1914 et en 1936 par le réseau de l’État s’ajoutent, après la création de la SNCF, les fermetures totales ou partielles et les remplacements par des autocars prévus par les plans de coordination des transports en 1938-1939. La réquisition militaire des autocars après la déclaration de guerre, puis les pénuries d’essence sous l’Occupation rebrassent les cartes. Mais la SNCF n’est pas intéressée à reprendre des trafics ferroviaires qu’elle s’est donnée du mal à arrêter. Lorsque qu’elle y est contrainte, ce n’est en principe que de manière provisoire avec des trains mixtes marchandises-voyageurs (MV). Le provisoire a cependant duré parfois bien au-delà de la guerre, jusqu’à aujourd’hui dans deux cas. Par ailleurs, la SNCF a profité de la période pour évincer la concurrence subsistante des autocars sur ses lignes les plus rentables.

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