Du signe à la performance. La notation, une pensée en mouvement

Fiche du document

Date

1 janvier 2019

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes



Citer ce document

Véronique Alexandre Journeau et al., « Du signe à la performance. La notation, une pensée en mouvement », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.eauhlj


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Across time and space, there has been no shortage of ideas for noting the elements guiding musical or stage performances (tunes, choreographies, shows, etc.), in order to initiate or perpetuate them, for learners or performers. , by the masters or creators. What can we note about sounds, gestures, postures, movements, rhythms? How to note an impulse to give, an effect to produce? Is the aim of the notation to be a memory aid or a detailed explanation? Can it only be suggestive or should it be prescriptive? What types of signs did we prefer? The ways of noting, and the feeling of the essential for interpretation, vary according to the arts and cultures; sharing them also allows us to understand which signs – codified differently here or there – serve as a basis for transmission, learning, performance for performers/creators/theorists, to appreciate as a "connaisseur" the achievements in an art and/or culture other than one's own and to find common fundamentals there.

À travers le temps et l’espace, les idées n’ont pas manqué pour noter les éléments guidant des performances musicales ou scéniques (airs, chorégraphies, spectacles…), afin de les initier ou de les perpétuer, pour les apprenants ou les interprètes, par les maîtres ou les créateurs. Que peut-on noter des sons, des gestes, des postures, des mouvements, des rythmes ? Comment noter une impulsion à donner, un effet à produire ? La visée de la notation est-elle d’être un aide-mémoire ou une explicitation détaillée ? Peut-elle n’être que suggestive ou doit-elle être prescriptive ? Quels types de signes a-t-on préféré ? Les façons de noter, et le sentiment de l’essentiel en vue de l’interprétation, varient selon les arts et les cultures ; les mettre en partage, c’est aussi permettre de comprendre quels signes − codifiés différemment ici ou là – servent de base à la transmission, l’apprentissage, la performance pour les interprètes / créateurs / théoriciens, d’apprécier en connaisseur les réalisations dans un art et/ou une culture autres que les siens et d’y retrouver des fondamentaux communs.L’ouvrage Du signe à la performance – La notation, une pensée en mouvement a pour objectif de lever un coin du voile ‒ sans tout dévoiler ‒ afin de clarifier les orientations prises, les méthodes retenues, les signes mis en œuvre pour guider une performance. Il peut s’agir tout autant de la pré-tracer (création) que de la retracer (aide-mémoire, transmission), d’en restituer le mouvement (geste-tablature, geste dansé, geste en scène) que son résultat (positions, postures), sous la forme d’un simple schéma (en lien avec l’expérience empirique, l’improvisation), d’un canevas/grille ou encore de programmes de plus en plus élaborés (notations prescriptives, nouvelles technologies) ; y sont notées l’action menée ou à mener, la figure créée ou à créer, voire l’idée sous-jacente. Vingt-six articles sont ici regroupés selon huit rubriques qui témoignent, en un premier panorama interculturel qui ne prétend pas à l’exhaustivité, de la richesse de cette problématique, en inventivité comme en diversité.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en