Mackerel “rillettes” from a certain Lucius Urittius Verecundus : laccatum, continued and concluded Les “rillettes” de maquereau d’un certain Lucius Urittius Verecundus : le laccatum, suite et fin En Fr

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1 décembre 2024

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David Djaoui, « Les “rillettes” de maquereau d’un certain Lucius Urittius Verecundus : le laccatum, suite et fin », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.eb665b...


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Résumé En Fr

In 2017 a Baetican amphora bearing a remarkable painted inscription was discovered during excavations directed by Luc Long on an underwater dump in the Rhone River at Arles. The tituli picti gives us a unique product that can be expanded as lac(ertus) mart(ensis) vet(us). This preparation might correspond to some form of “rillettes” made of pulped mackerel with seasoning. While this epigraphic recording lays the myth of laccatum to rest onceand for all, it also reveals the name of a well-known merchant: Lucius Urittius Verecundus. This latter was a member of a large Gallic family specialised in the export of Baetican products. From the amphorae traded by Quintus Urittius Revocatus on the Port Vendres 2 ship, to the Dressel 20s stamped with the Uritti name on the Cala Culip 4 ship, to the distribution of Beltran IIA amphorae by Lucius Urittius Verecundus and Uritti barrels in the Flavianperiod, this family had established an extensive trade supply network across the Gallo-Germanic area.

En 2017, une amphore de Bétique avec une inscription peinte exceptionnelle a été découverte dans les fouilles dirigées par Luc Long au sein du dépotoir subaquatique du Rhône arlésien. Les tituli picti livrent un produit inédit développé en lac(ertus) mart(ensis) vet(us). Cette préparation pourrait correspondre à des « rillettes » composées de maquereaux triturés avec des condiments. Si ce dossier épigraphique permet de clore définitivementle mythe du laccatum, il livre également le nom d’un négociant bien connu répondant au nom de Lucius Urittius Verecundus. Ce dernier fait partie d’une grande famille gauloise spécialisée dans l’exportation des produits de Bétique. Qu’il s’agisse des amphores commercialisées par Quintus Urittius Revocatus sur le navire Port Vendres 2, des Dressel 20 estampillées au nom des Uritti du navire Cala Culip 4, ou encore, pour la période flavienne, de la diffusion des amphores Beltran IIA de Lucius Urittius Verecundus et des tonneaux des Uritti, cette famille met en place au ier s. apr. J.-C. toute une stratégie commerciale pour alimenter l’espace gallo-germanique.

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